samedi, 07 mars 2009
Des milliers de millions...
[Acte I]
I. Accrochez vous bien !
Attachez vos ceintures,
Car la journée démarre
Et c’est reparti pour l’aventure !
Tu te réveilles à peine
Le jour s’est levé sur la planète…
T’as trop picolé hier soir
La sanction, elle tombe,
Sans appel :
Mal à la tête !
Devant un p’tit crème
T’écornes un croissant
En lisant ton journal
Quelle banalité
Pour un voyageur intersidéral !
Des milliards d’années
Pour arriver jusqu’ici.
Du grand univers
Tu l’oublies, ce matin,
Mais tu fais partie…
Des milliards d’années lumière
Pour en arriver là :
Emerger un dimanche
Quatorze heures
Avec la gueule de bois !
II. Un frisson parcourt ton corps,
Un début d’érection,
C’est la vie qui t’appelle…
Tu sors pour prendre l’air
Au bar du quartier
L’ambiance a l’air bonne,
Tu commandes un verre.
Assis à la terrasse,
Tu lorgnes tout ce qui bouge,
Les p’tits seins, les p’tits culs,
Les bagnoles et les mômes,
Le microcosme de ta rue…
« Quel beau travail,
Si c’est un Dieu qui a créé tout ça !
Et que dire alors si Dieu est en dehors de ça ?
Ne serait-ce pas ça finalement le vrai miracle ?
Un monde issu du néant
Et nous, les Hommes, pour le spectacle…
[Acte II.]
III. Mais Dieu est en toi
En tous les cas, tu le ressens
Avec ces idées de justice,
De fraternité
De pardon…
Bien qu’en même temps,
L’instinct animal dicte aussi sa loi
Et que des yeux, tu manges
La petite serveuse au joli minois…
Il faut noter, d’ailleurs, que tous les mecs du bar
Font la même chose
Leurs regards amateurs,
Se sont tous posés, en mateurs,
Sur son postérieur…
IV. Il y a des jours comme ça,
Au-delà du réel,
On voudrait jouir de tout,
Mais la réalité te rattrappe,
C’est l’heure de ton rendez-vous,
Il y a ta copine qui arrive justement
A l’angle de l’avenue
Fraîche et rayonnante
Divine et pimpante,
Dans sa petite tenue…
« Quel beau travail,
Si c’est un Dieu qui a conçu cela !
Et imagine un peu si Dieu n’existait pas…
Ce serait peut-être ça finalement le vrai miracle
Un monde issu du néant et nous pour voir ce spectacle"
Un oeil vers le ciel, tu méditeras plus tard
Sur l’absurdité de l’existence
Pour l’instant, tu lâches prise,
Et tu goûtes aux charmes de sa présence…
[A la radio, une chanson douce se fait entendre]
Des milliers d’histoires,
Des milliards de jours,
Des millions d’années,
Pour se retrouver
Face à face, dans ce café,
Et notre amour que l’éternité contemple
Les amoureux, depuis toujours,
Ils se ressemblent
Des milliers d’histoires,
Des milliards de jours,
Des millions d’années,
Avant cette rencontre fortuite, dans un escalier,
Elle faisait en sorte de provoquer le destin,
Le hasard n’existe pas,
Et, maintenant, tu en es certain,
Un Homme, une Femme,
Le Ying et le Yang,
Voilà que tout recommence
Nous sommes ici sur Terre
Des filles et des fils du Big Bang!
PS :
T’imagines, Christianne,
S’il avait pris l’ascenceur,
Je ne serai pas là pour raconter
Cette histoire en ce jour et heure...
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jeudi, 05 mars 2009
Grêve du net : enfin, la bronzette !
Et ouais, il flotte dans les airs comme un petit parfum de grêve...
En fait, mon fournisseur d'accès à la toile magique m'a tendu un piège dont il a le secret...
Je vous en épargnerai les détails affligeants.
Alors, pour éviter un complet chômage technique, qui est également à la mode par ces temps ci,
Je suis donc connecté depuis un point internet de quartier,
Il fait beau c'est déjà ça!
Je vais pouvoir bronzer en terrasse,
Cool,
A + mes petits mateurs
16:06 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 février 2009
L'Etat voyou (suites et fin)
La suite de cette chanson, un tantinet caricaturale et parodique; en d'autres termes à prendre au second degré...
cf. le post initial du 8 mars 2007
L’Etat voyou,
Il aime le luxe
Et la bonne chair
Son train de vie,
Pharaonique,
Mon pauvre ami,
Il te coûte cher
Car pour l’entretenir,
C’est dans la logique,
Y a pas le choix,
Faut qu’il te saigne.
Pour financer
La retraite à vie
De ses ex-ministres
Les gardes du corps
Du président
De la République
Et de ses gosses
De sa gonzesse
Et de son ex.
L’Etat pique-sou,
C’est une fripouille
Qui magouille
Et qui te ponctionne,
Qui te dépouille
Et te sanctionne,
Il règlemente
Quand il a envie
Dérèglemente
Quand il a envie
Modifie la loi,
Brise le pacte social,
Dont il se branle
Comme de sa première guerre
Et il te matraque
Et il te condamne
Et il t’exploite
Sans la moindre gêne
L’Etat voyou
C’est un bandit
Organisé
Un faux justicier
Qui redistribue
Toujours aux mêmes,
Alors, planque bien tes fesses
Si tu ne veux pas
Qu’il te les prennent…
Car cet arnaqueur,
Ce « sérial taxeur »,
Lâche à tel point
Qu’il te flashe par derrière
Il récidive
Dans l’excès de pouvoir
Et l’excès de vitesse
Pour voler ton fric
En spécialiste
Voire en esthète !
Il veut des efforts
Pour son confort
Les frais de la princesse ?
Aucun souci
Il les rackette.
Cet Etat voyou,
C’est un tas de voyou
Bien propres sur eux
Mais crades dans leurs têtes
Cet Etat voyou,
Faudrait qu’on l’arrête
Et le foutre au trou
Mais comme personne
N’est habilité
Faut bien s’y coller
En ménestrel.
Final :
L'Etat voyou...
C'est une poignée d'énarques
Sans vergogne
Mais qui contrôle tout
Et c'est la France
Qui trinque sous leur règne
L'Etat voyou...
C'est une poignée d'énarques
Sans vergogne
Qui abusent en tout
Et nos enfants, ils paieront la note.
Mais quels enfants d'ailleurs au fait ?
Et même si j’exagère, peut-être un peu
Tu sais que je ne suis vraiment pas loin de la vérité
Et même si j’exagère et pas qu’un peu
Au fond, je ne suis pas très loin de la vérité…
13:36 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)