BERNARD L'ERMITE (suite 1)

(...)

 

Acte 2:

Si jamais, par miracle, vous pouvez l'approcher

Quand le flot des plagistes se sera retiré,

Parlez lui doucement pour ne pas l'effrayer,

Au fond de sa coquille, les bruits sont amplifiés...

Parfois à marée basse, il montre ses moustaches

La nuit de préférence, il défait sa cuirasse

La carapace qu'il porte des pieds jusqu'à la tête

Sa coquille de Bernard, ce sacré vieux Bernard...

 

Bernard l'Ermite,

Il vit au bord de l'eau,

Planqué dans sa coquille

Qui sert de protection à sa peau trop sensible...

 

 

à suivre...

 

 

 

 

 

 

BERNARD L'ERMITE : nouveau texte...

Datant de 1994! On exhume les vieux dossiers...

Acte I :

Il vit en troglodyte à longueur de journée

Au fond de sa caverne, faiblement éclairée,

La lumière qui pénètre provient de la télé

Qui lui sert de fenêtre sur le monde...

C'est un drôle d'animal, très rarement bien luné,

Qui se rapproche beaucoup de l'ours mal lêché,

Mais les rares fois qu'il sort pour contempler le ciel

Il n'oublie pas de mettre ses lunettes de soleil...

Bernard l'Ermite,

Derrière ses verres fumés,

Il veut cacher ses yeux...

L'ouverture directe sur son âme.

 

A suivre!

(...)

 

Recommencer...(II)

(...) suite de la note du 26/10/09

 

Peut-être faudrait-il tout recommencer

Revenir à nos rendez-vous premiers

Reprendre le fil de notre histoire

Là où il s'est effiloché

Peut-être faudrait-il tout recommencer

Tout raccomoder,

Remettre l'ouvrage sur le métier

Détricoter pour retricoter

Un nouveau pull où notre amour pourra se lover...

 

Je nous vois déjà dans ce grand chalet

Devant le bon feu de la cheminée

Je sais que c'est cliché

Mais c'est tellement vrai

Alors laisse moi rêver

Oui laisse moi rêver

De recommencer...

 

Si tu revenais mon amour,

Je te promets ce feu tous les jours

Et mille petits bonheur à partager

Pour essayer de recommencer...

 

 

OhOhOh mon amour,

Tu vois, ce soir, je suis tout nu

Et ce n'est pas pour un plan cul

Je ne suis pas l'homme que tu crois

Je suis bien au-delà de ça.

OhOhOh mon amour,

Tu vois, ce soir, que j'ai trop bu

A la mémoire du temps perdu

Et tous les fantômes du passé

Sont revenus pour me parler de toi

Et finalement...

 

(A suivre)