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mercredi, 29 novembre 2006

Looser né

Aucune chance de gagner

Quand on est né looser

On a beau travailler

On restera looser.

C'est inscrit dans les gênes,

Dans la façon de parler,

Dans la façon de marcher

Dans le tréfonds et dans la forme.

Quand on est né looser

On meurt looser

Sauf exception...

Oui mais l'idée de l'exception

Aussi minime qu'elle puisse paraître

Peut faire du looser

Un vainqueur.

Rien ne va plus...alors jouons (final)

On encaisse

Et au bout du compte

On renonce

A chercher du sens

 

On oublie même

De larmoyer

Et l’absurde,

On va l’affronter.

 

Patiemment,

Remonter la pente,

Se former

A la résilience

 

Heureusement

Qu’il nous reste en stock

D’anciennes forces,

Toute la quintessence.

 

Sur nos fronts

De belles cicatrices

Quelques rides

Qui nous embellissent

 

Car nos cœurs

Jamais ne s’essoufflent

L’expérience

Nous apporte son souffle

 

Et un jour,

On ouvre les yeux

Le soleil brille

De tous ses feux

 

Loin derrière,

De sombres nuages

Devant nous,

De meilleurs présages

 

Des vieillards rigolent

Comme des gosses

Edentés

Mais toujours féroces

 

Jusqu’au bout

Comme des morts de faim

On vivra

Sans attendre, rien.

 

Car cette seconde,

Celle qui va venir,

C’est ta chance

Ou ton préjudice

 

Cours et danse

Sanctifie cette existence

Convertis cette douleur

La vie le commande.

Cours et danse

Donne toi la chance de tes chances

Donne toi la chance du bonheur

Il n’y a pas de hasard,

 

Seulement des rencontres.

FIN

mardi, 28 novembre 2006

Le musicien de métro

Le musicien de métro

Qui joue mieux de la gratte

Qu'un requin de studio

Et qui chante comme un dieu

Pour une poignée de gens

Il joue presque trop bien...

 

C'est pas bon pour sa caisse

Car tout le monde se dit

Qu'il ne va pas traîner

Bien lontemps par ici

Et qu'il retrouvera bientôt sa place

Parmi d'autres requins...

 

Oui mais c'est une erreur

Car à le voir jouer

On sent qu'il est heureux

D'enchanter les bas-fonds.

 

Rien ne va plus...(2ème partie)

Préjudice

Du compte à rebours

30.000 nuits

Et autant de jours

 

Pour trouver

Une échappatoire

Mais l’issue

Demeure sans espoir

 

Préjudice

A tous les étages

Le train-train

Tourne à l’esclavage

 

A l’école,

On s’oxyde

Au travail,

On s’épuise

 

Bien sagement,

Faut tenir son rang

Mais l’acide

Nous ronge les sangs

 

On s’attache,

On se détache

De guerre lasse

Nos amours trépassent

 

Et nos peines

Restent inconnaissables

Prisonnières

D’un ego misérable

 

Préjudice…

Précipice dans lequel tu sombres

Préjudice…

Précipice dans lequel tu sombres,

Corps et biens,

Et finalement tu ne t’appartiens plus du tout

(...)

lundi, 27 novembre 2006

Rien ne va plus (1ère partie)

Préjudice

Perte de chance,

Préjudice

D’une vie qui commence.

 

Préjudice

Réel et certain

Préjudice

D’une vie qui s’éteint.

 

Préjudice

Prix de la souffrance

Traumatismes

De cette existence.

 

Préjudice

En toutes circonstances,

Sacrifice

De notre insouciance.

 

On s’abîme

A trop cogiter

Et l’abîme

S’ouvre sous nos pieds.

 

Dans ce gouffre,

Il n’y a pas de fond

Plus tu cherches à comprendre

Et moins tu comprends.

 

Préjudice…

Précipice dans lequel tu sombres

Préjudice…

Précipice dans lequel tu sombres,

Corps et biens,

Et finalement tu ne t’appartiens plus du tout,

Plus du tout

(...)

vendredi, 24 novembre 2006

De tout pour faire ce monde (2ème partie)

II.

Il y en a qui se garent

Il y en a qui s’égarent

Il y en a qui se posent

Il y en a qui s’explosent

Il y en a qui se battent

Il y en a qui s’ébattent

Il y en a qui s’indignent

Il y en a qui assignent

Il y en a qui décrochent

Il y en a qui s’accrochent

Il y en a qui s’attachent

Il y en a qui se lâchent

Il y en a qui s’arrêtent

Il y en a qui s’entêtent

Il y en a qui débattent

Il y en a qui combattent

Il y en a qui sont purs

Il y en a qui sont sûrs

Il y en a des gens biens

Il y en a qui ne valent rien

Il y en a des amoureux

Il y en a des ambitieux

Il y en a des généreux

Il y en a des vénéneux

Il y en a bien sur terre

Il y en a tête en l’air

Il y en a plein de vies

Il y en a plein d’ennuis

 

Il y en a des minables

Il y en a des notables

Il y en a qui sont foot

Il y en a qui s’en foutent

Il y en a qui se lancent

Il y en a qui balancent

Il y en a qui ont des couilles

Il y en a qui ont la trouille

Il y en a qui s’enivrent

Il y en a qui savent vivre

Il y en a pour baiser

Il y en a pour créer

Il y en a qui découvrent

Il y en a qui se couvrent

Il y en a qui commandent

Il y en a qui se vendent

Il y en a qui hésitent

Il y en a qui résistent

Il y en a sur des rails

Il y en a qui déraillent

Il y en a qui s’affairent

Il y en a qui savent faire

Il y en a qui triment le jour

Il y en a qui bossent la nuit

 

Il faut de tout pour faire ce monde

Il faut de tout et de son contraire

Un peu de yin et de yang

Mais tout ça reste éphémère

Sauf le changement,

Sauf le changement,

Tout,

Sauf le changement,

Tout,

Sauf le changement

Le changement, c’est permanent.

La lutte

Nul ne cherche le conflit

Seulement un peu de respect

La vie est tellement difficile.

On l'apprend petit à petit

Mais avec le temps on s'endurcit

Même si on conserve un cœur d'enfant.

Car au fond on sait que ce n'est qu'un jeu

Un jeu d'argent et de pouvoir

Un jeu qui fait le malheur de l'homme,

 

Où que je regarde,

Où que je regarde,

Où que je regarde, je vois la lutte.

 

On se sent faible et opprimé

Dépendant des autorités

Notre avenir ne tient qu’à un fil

On se lamente, on se tourmente

Chacun bien sûr à ses raisons

Mais la seule vraie raison serait l'exclusion

Les gens comme nous n'ont pas le choix

Il faut qu'ils aillent se bagarrer

Quand ils le peuvent avec des mots

Et parfois même avec leurs poings

Pour défendre leur idée,

C'est le prix normal qu'il faut payer

 

Où que je regarde

Où que je regarde

Où que je regarde, je vois la lutte.

 

Je vois les hommes face à face

Et pas seulement dans les usines :

Les cols blancs s'affrontent à distance.

Le monde entier retient son cri

Un cri primal et animal

Et ce cri dit :

" Laisse moi vivre libre!

Je lutterai pour ça,

Je mourrai pour ça "

Alors :

" Laisse moi vivre libre !

Vivre libre.

Vivre libre ".

 

jeudi, 23 novembre 2006

De tout pour faire ce monde... (1ère partie)

 

I.

Il y en a qui écoutent,

Il y en a qui s’écoutent.

Il y en a qui y croient,

Il y en a qui s’y croient.

Il y en a qui espèrent,

Il y en a qui prospèrent.

Il y en a qui assurent,

Il y en a qui s’assurent.

Il y en a qui arrivent.

Il y en a qui dérivent,

Il y en a qui se montrent,

Il y en a qui démontrent.

Il y en a qui se vantent,

Il y en a qui inventent.

Il y en a qui s’expriment,

Il y en a qui dépriment.

Il y en a qui cogitent,

Il y en a qui profitent.

Il y en a qui observent,

Il y en a qui se servent.

Il y en a qui dérangent,

Il y en a qui se rangent.

Il y en a qui en veulent,

Il y en a qui s’en veulent.

Il y en a qui abusent,

Il y en a qui s’excusent.

Il y en a qui se branle,

Il y en a qui s’en branle.

 

Comme toi et moi !

à suivre...

lundi, 20 novembre 2006

Un peu con con...

Si j'avais été moins con...

J'aurais été plus intelligent.

Je sais, c'est un peu con con

Mais c'est justement parce que

Je ne suis pas intelligent !

12:25 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 18 novembre 2006

Toute petite femme...

medium_Photo_0079.7.jpgmedium_Photo_0079.8.jpg
medium_Photo_0079.6.jpgEt déjà fatale!