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jeudi, 16 novembre 2006

En vol vers le plaisir...

Il faut que ça vous plaise,

Il faut que ça vous donne

L'envie.

Il faut que ça vous plaise,

Il faut que ça vous donne

L'envie.

Que l'envie ne soit pas jalouse...

Qu'elle soit pure énergie!

De la même force que l'amour

Qui vous transporte dans la vie.

Il faut que ça vous plaise,

Il faut que ça vous donne

L'envie.

Et si j'échoue, simple hypothèse

Alors ma mission est finie !

 

Bientôt la chanson au programme de TZJ

Mais , au fait, que fait le reste du monde ?

 

 

Combien ça vaut le respect ?

Il a payé dix mille euros pour être défendu.

Dix mille euros, ça fait une somme...

Mais qu'est-ce que c'est 10.000 euros ?

C'est à peine le prix d'une bagnole !

Et quel est le prix du respect ?

Dis moi...

Quel est son prix ?

 

 

Tu te vois dans dix ans ?

 

I.

Tu te vois, dans dix ans,

Avec une femme et trois gosses

Visionnant le film de tes vacances

Tourné au camescope,

Faire semblant d’être heureux

Dans cette petite vie

En ayant l’impression

De ne jamais l’avoir choisi…

Je sais bien qu’il y a pire,

Je sais bien qu’il y a plus grave

Que certains donneraient cher

Pour vivre une vie sans histoire,

Mais, franchement, je crains fort

Que tu ne puisses t’y résoudre

Toi qui voulais tellement

Te rebeller et en découdre...

Tu te souviendras, je l’espère,

De cette chanson

Que nous avions écrite

A dix-huit ans,

Lorsque nous avions de beaux cheveux longs

Les cœurs remplis de grandes ambitions

On chantait :

" Il y a tant de choses à inventer

Tant et tant de choses …

Tant et tant de choses…

Il y a tant de choses à inventer...

II.

Tu te vois dans dix ans

En homme d’affaire responsable

Coincé douze heures par jour

Entre un fauteuil et une table

Faisant tout pour paraître actif

En toutes occasions

Et n’ayant plus d’énergie

Pour assouvir tes vraies passions

Nous sommes jeunes, mon ami,

Nous croyons avoir le temps,

Mais notre crédit d'heures

S'épuise continuellement

L’engrenage de la vie menace

De broyer nos rêves

Si le courage nous manque

pour transformer la vie en rêve

Te souviendras-tu, mon vieux, à trente six ans

De l’air de notre chanson de dix-huit ans

Lorsque nous étions beaux et inconscients,

Les cœurs remplis des plus nobles ambitions :

" Il nous reste encore tant de choses à inventer

Tant et tant de choses …

Tant et tant de choses "!

III.

Tu te vois, dans dix ans,

Dans tes chaussons confortables,

Au coin de la cheminée,

Feuilletant la " gazette de l’emploi des cadres "

Pendant que ton cahier de poésie moisira

Au fin fond du grenier,

Livré en patûre aux rats

Voudras-tu reporter tes désirs sur tes enfants

Leur faire suivre des cours de guitare

Ou de violon,

Pourras-tu vivre ainsi ta vie par procuration ?

On peut tous succcomber

Mais ce n’est pas une bonne raison.

Tu te souviendras, j’en suis sûr, de la chanson

Que nous avions écrite à dix-huit ans

Lorsque nous étions tendres et inconscients,

Le cœur rempli des plus folles ambitions :

" Il nous reste tant de choses à inventer

Tant et tant de choses …

Tant et tant de choses "!

 

Est-ce que tu te vois dans dix ans ?

Non !

Est-ce que tu te vois dans dix ans ?

Non !