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jeudi, 20 mars 2008

Euthanasie : la vérité

Euthanasie: le mystère sur la mort de Chantal Sébire reste entier...

20 mars 20:48 - DIJON (AFP) - Le mystère sur les circonstances de la mort de Chantal Sébire, dont le corps a été découvert par sa fille mercredi à son domicile de Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or), restait entier jeudi alors que se posait, selon la justice, la question de son "autopsie".
On s'étonne donc de ne pas trouver les causes de la mort de cette femme suppliciée qui demandait à mourir simplement dans la dignité, entourée de ses proches.
Comme si la mort ne pouvait pas avoir pour cause la désespoir, la tristesse et l'infinie solitude de la douleur quotidienne...
Qu'est-ce qui fait vivre un malade incurable, plus qu'aucun autre être au monde, sinon en dernier recours l'envie de vivre pour la vie elle-même et qu'est-ce qui donne cette ultime envie de vivre, malgré le calvaire de la maladie, si ce n'est l'espoir de trouver  en autrui de l'amour, de la tendresse ou à tout le moins un peu de compassion ?
Cet être malade et martyrisé pouvait-il réellement continuer à vivre face au refus, au déni voire à l'ignorance du monde autour de lui ?
Non. Et vous aurez saisi mon hypothèse, prématurée sans doute mais qui me vient brutalement avec la force de l'évidence.
Ce qui a fait mourir feu Madame Chantal Sébire, ce n'est ni son atroce maladie orpheline ni une autre cause que le refus pur et simple opposé à sa requête de partir dignement.
Cette cause, vous la trouverez peut-être romantique, dans le sens premier du terme mais elle est pourtant la cause  déterminante sinon la cause première et adéquate causalement parlant.
La justice, qui après avoir refusé la charité humaine (puisqu'en l'occurence,comme souvent, celle-ci ne pouvait dire que le droit et non la Justice) sondera le corps de la suppliciée pour chercher une vérité et pour se rassurer.
Pauvre justice une fois de plus si éloignée de la Vérité.
Car une fois de plus la Vérité est ailleurs.
A bientôt je l'espère pour du plus gai.

22:56 Publié dans NIOUZERIES | Lien permanent | Commentaires (0)

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