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samedi, 18 août 2007

La comédie musicale de la SNCF (III)

Greg :

Je suis désolé de vous infliger ça, mais...

La réalité est au moins dix fois pire que ça...

Imaginons... que nous soyons vendredi soir,

Imaginons... que nous allions au même rencard...

Lulu :

Laisser traîner les yeux sur les panneaux lumineux,

Laisser traîner les pieds sur le parterre qui miroite

Et regarder encore les beaux écrans lumineux...

Les seuls petits coins de ciel bleu

Que l'on trouve, en sous-sol,

Cri-Cri :

Dans les gares !

Lulu :

Les seuls petits coins de ciel bleu

Que l'on trouve, à toutes heures,

Cri-Cri :

Dans les gares !

Lulu :

Marcher bien gentiment au milieu du peloton,

L'imper collé au fute qui moule les fesses d'une sauterelle,

Rêver à des transports en commun plus folichons

Et partir dans une échappée belle...

Lulu :

Belle

Belle, Belle...

Belle, Belle...

Laisser traîner les yeux sur les panneaux lumineux,

Laisser traîner les pieds sur le parterre qui miroite

Et regarder encore les beaux écrans lumineux...

Pour un peu on se croirait en boite.

Mais...

Cri-Cri :

Les gens ont dans les mains

Des sacs de vingt cinq kilos.

Ils ont au fond d'une poche leur carte orange,

La photo de leurs gosses et puis des tickets-restos...

Très peu de chance, mon pote, pour qu'ils dansent !

En chœurs :

Il n'y a qu'un chemin pour les passagers du train,

Celui de la masse qui les mènent droit dans une impasse...

Il n'y a qu'un chemin pour les passagers du train,

Il n'y a qu'un seul chemin en fait !

Et tout au bout, il y a la défaite.

Code maçon : article 7

SI TON FRERE TE FLATTE, CRAINS QU'IL NE TE CORROMPE.

vendredi, 17 août 2007

La comédie musicale de la SNCF (II)

TRAIN-TRAIN II

 

Greg :

Je suis désolé de vous infliger ça, mais...

La réalité est au moins dix fois pire que ça...

Imaginons... que nous soyons lundi matin,

Imaginons... que nous attrapions le même train...

 

Lulu :

Finir sa nuit d'amour

Sur les banquettes "graffitées",

Coincé entre une vieille peau

Et un beau jeune homme en costard !

Se réveiller chaque fois

Que le train s'arrête à un quai,

Tous les jours...

Tous les jours...

Tous les jours...

C'est...

Cri-Cri :

Le cauchemar !

Lulu :

Tous les jours...

Tous les jours...

Tous les jours...

C'est...

Cri-Cri :

Le cauchemar !

Lulu :

Sentir la bonne haleine

De toutes ces bouches rassemblées...

Dans cette galère à huit heures du mat.

Se venger en lorgnant une gonzesse bien carrossée

Qui lorgne elle-même un type plutôt bath. Normal !

Cri-Cri :

Normal !

Normal,

C'est normal !

Lulu :

Physiquement, ils sont proches

Et c'est pour ça qu'ils sont loin...

Tellement loin de se sentir à l'aise.

Toutes les minutes qu'ils passent

Dans les transports en commun,

Ils mettent leurs vies entre parenthèses.

Cri-Cri :

La plupart sont ici en transit, mais, il y en a certains qui habitent,

Dans les couloirs pleins de courants d'air,

Dans les stations vides du R.E.R,

Quand l'heure se fait étrangère...

Quand l'heure se fait étrangère...

En chœurs :

La plupart sont ici en transit, mais, il y en a certains qui habitent,

Dans les couloirs pleins de courants d'air,

Dans les stations vides du R.E.R,

Quand l'heure se fait étrangère...

Quand l'heure se fait étrangère...