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jeudi, 07 avril 2011

Journal de l'Autoprod. (n°4)

Le journal est de plus en plus épisodique dans la mesure où l'autoproducteur est de plus en plus débordé...

En ce moment par les demandes de subvention !

J'y reviendrai d'ailleurs car c'est un chapître important qu'il faudra détailler.

 

gy

dimanche, 03 avril 2011

Journal de l'Autoprod (n°3)

En préambule, et même si ce n'est pas heureux,  je me dois de nuancer l'espoir que peut susciter l'idée d'une commercialisation de disque via un dépôt-vente à la FNAC. 

Ayant récemment rencontré un responsable de magasin, ce dernier m'exposait que sa stratégie consistait en effet à restreindre le secteur "disques" au profit de produits culturels plus rentables. Dans ce contexte, les autoproduits risquent donc d'être bientôt assimilés à des espèces en voie de disparition (sauf à penser que, lorsque le secteur discographique aura été totalement ruiné, ne restera plus en rayon, comme ultime mémoire de feu la galette cd, que des autoproduits fossilisés, en eux même non lucratif pour les FNACS, ainsi que je l'expliquai dans ma note précédente).

Mais ne divaguons pas, nous n'en sommes pas là !

Plus sérieusement, la question cruciale qui se pose s'agissant de la vente d'un autoproduit, et qui n'est pas spécifique à la FNAC, tient au mode d'exposition du cd. Celui-ci n'étant pas connu de la masse des clients potentiels, le mode d'exposition doit faire l'objet d'une réflexion et d'un travail spécifique. 

Puisqu'il est hors de question de se contenter d'un placement en bacs dans la catégorie "divers" (plus sûr moyen de ne rien vendre du tout), il convient dans l'idéal de proposer au vendeur de le mettre à la disposition du public sur une borne d'écoute dédiée. Mais cela n'est pas simple et appelle la mise en place d'une solution technique, ce qui est loin d'être garanti sauf si le vendeur est un fan du projet.

Le moyen le plus évident pour attirer le chaland est donc de prévoir d'accompagner le cd d'une petite PLV (promotion sur le lieu de vente), visuel destiné à informer les clients de la sortie du disque. Anciennement, le modèle type consistait en un visuel sur un carton plume 14x25 cm. Il est aujourd'hui remplacé par des affiches au format 30x30 cm. Et, si rien de tel n'est envisageable dans le magasin (déjà saturé de visuels), on peut au moins espérer un "facing", c'est à dire une mise en rayon dans un endroit bien exposé aux yeux de la clientèle.

En tout état de cause, ce que le magasin FNAC peut accorder de ce chef, à l'initiative du vendeur (et surtout du responsable de rayon) constitue un véritable privilège eu égard aux accords spécifiques que prennent les labels et les majors pour se positionner au mieux, et ce, en échange de l' octroi d'une rémunération supérieure concédée à la FNAC.

On l'aura compris, et n'étant jamais aussi bien servi que par soi même, il y a lieu de penser à une campagne de "street marketing" à proximité du magasin (distribution de flyer à l'entrée des FNACS concernées) : ce flyer pourra indiquer la commercialisation du cd dans le magasin mais également via les plateformes numériques (I TUNES et autres); cet effort de promotion pourra ainsi inciter les personnes démarchées à découvrir le disque sur internet et peut être ensuite à passer à l'acte d'achat.

Mais il serait utopique de penser que ce type d'actions entraînera un fort volume de vente.

Il faut garder à l'esprit que la commercialisation via la FNAC constitue surtout un tremplin pour communiquer avec d'autres interlocuteurs professionnels, tel que les médias (presse, radio) et les informer de la sortie du cd, outre le monde de la musique (tourneurs, distributeurs potentiels en province) afin de trouver, si le produit leur plaît, des partenariats de développement.

J'y reviendrai.

Bon dimanche.

Les dangers de la tournée des bars...

La tournée des bars-concerts,

C'est super pour former la jeunesse musicale.

Mais gare à ne pas la déformer,

La jeunesse musicale...