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mercredi, 30 mars 2011

Du folk, cosmique...

 




 

Comme dans le cosmos, où il est des étoiles, petites à nos yeux, pourtant immenses, qui brillent à des millions d'années lumière, dont l'énergie nous éclaire et nous réchauffe, il est sur scène des stars qui rayonnent de leur lumineuse émotion, qui nous élève et nous rapproche. A l'image de ces lointains soleils autour desquels tourne un public religieusement captivés, telle était la Reine Joan hier soir au Grand Rex...

Journal de l'autoprod (n°2)

Je sors du "Grand Rex" où se produisait ce soir une reine en la personne de Joan BAEZ, du pur folk et quelle émotion délivrée par la dame. Ce moment de grâce ne me fait cependant pas oublier mes chères études et j'en reviens donc à ce cher journal...

 

Thème 1 : S'AUTOPRODUIRE EN FNAC

Il doit être rappellé en préambule que, malgré le contexte actuellement défavorable au commerce du disque, les musiciens ont encore la possibilité de proposer à des magasins du type FNAC de distribuer leurs cds autoproduits.

Si l'on met de côté la difficulté sur le plan artistique de parvenir à "sonner" sans trop dénoter par rapport à des productions à gros budget, la contrainte essentielle tient à ce qu'il faut convaincre les interlocuteurs de s'occuper de ce disque en plus de leur travail habituel concernant toutes les sorties.

En effet, dans le cadre de ce type de distribution, la FNAC encaisse les ventes réalisées pour le compte de l'autoproducteur sans prendre la moindre marge, ce qui est significatif quand on pense aux pourcentages pratiqués généralement par les distributeurs (entre 40 et 60% du prix de vente du cd).

Cette particularité des FNAC est une survivance historique qui tient à une tradition selon laquelle il fallait soutenir, selon la Fédération Nationale d'Achats des Cadres (FNAC) l'effort artistique des auteurs indépendants...

Il s'agit donc bel et bien d'un service gratuit qu'accepte de prendre le responsable de rayon (ou le vendeur) en référençant un autoproduit (par l'octroi d'un code barre) et en concluant un contrat de dépôt-vente avec l'artiste.

En contrepartie, il s'avère que la liberté de ces derniers dans le choix qu'ils font de prendre, ou ne pas prendre le disque, est pleine et entière. Elle est susceptible de varier d'ailleurs en fonction des magasins. D'une manière générale, si la chanson française est globalement bien reçue dans ce cadre, il semble qu'il n'en aille pas de même de la musique à tendance anglo-saxonne eu égard à l'énorme volume de la production existante.

S'agissant du choix qui est fait, il y a lieu de préciser que chaque magasin est autonome et que la mise en rayon sur un site ne signifie pas une sortie globale, ce qui donne aussi une idée du travail à mener par l'autoproducteur en terme de prospection.

Enfin, au-delà de l'aspect artistique, le facteur humain et relationnel est décisif : si le vendeur n'est pas motivé par le disque, et qu'il ne l'accepte que "pour faire plaisir", il est évident que le cd a toutes les chances de rester à dormir au fond des bacs.

Comme prévu, nous reviendrons sur ces aspects et en développerons d'autres dans les lettres d'info à paraître jusqu'au 31 mai 2011, date de sortie de l'EP "Vénus Toute Nue", dans plusieurs FNACS parisiennes.

A demain, les amis,

 

gy

 



lundi, 28 mars 2011

Journal de l'autoprod. (n°1)

Bonjour à toutes et tous,

J'avais annoncé le premier épisode du journal, mais j'ai passé une journée à l'extérieur pour préparer la logistique du prochain spectacle vivant de votre programme préféré, qui s'appellera "Banana Show : Avec Gimick et ses Choristes"!

Je suis donc un peu à la bourre pour aborder ce premier numéro et je m'en excuse auprès de mon fidèle lectorat (plus fidèle en tous cas que l'électorat qui vient de rappeller, n'en déplaise à Coubertin, que l'essentiel est parfois de ne pas participer).

Mais consacrons nous à la question de l'autoproduction où s'impose le principe inverse de la participation tous azimuths, ceci pour illustrer la règle n°1 : l'autoproducteur est un homme (ou une femme) occupé et même débordé.

Néanmoins, passionné, et qui tient à respecter ses engagements (règles n°2 et 3), ce qui me pousse à agir derechef par ce billet tardif.

Affamé, c'est un fait! De victuailles et, ne le taisons pas, de gloriole (règle n°4).

Gloriole rimant avec mariole, ce que l'autoproducteur ne peut pas rechigner à incarner à l'occasion (règle n°5)

Afin de convaincre ses interlocuteurs peu motivés par ses projets, sans tomber bien évidemment dans les excès et passer pour un guignol (écueil n°1).

Au demeurant exténué (écueil n°2) car en matière d'autoproduction, nous le verrons dans les épisodes à suivre qui seront plus riches en analyse de fond, l'essentiel est d'être endurant (règle n°6) pour tenir la distance du projet laquelle, c'est une particularité, n'est pas déterminable à l'avance. 

C'est précisément ce qui fait la complexité et le charme de l'exercice et ce qui le différencie fondamentalement d'un marathon, pour exemple.

J'y insiste : en la matière, il n'existe aucune ligne d'arrivée autre que le succès du projet, c'est à dire, sans grandiloquence, l'auto-suffisance.

La liberté de l'autoproducteur est à ce prix (principe essentiel n°1).

A demain, chers amis,

gy pour le Programme TéléZéroJour

 


mercredi, 23 mars 2011

Enfin le cul de Vénus...

PLV.tzj.jpg

Voici donc ce que les experts en "produit culturel" appellent :

LA PROMOTION SUR LE LIEU DE VENTE (PLV) !

Appât visuel censé véhiculer un irrésistible pouvoir d'attraction sur le cerveau dopaminé du consommateur potentiel...

A ce stade, nous ne parlerons plus d'oeuvre d'art mais de produit. 

Joie, ivresse, allégresse et commerce, sans lequel l'ivresse ne serait qu'une parenthèse fugace dans notre réalité.

mardi, 22 mars 2011

Enfin le cul du singe!

Il n'est peut être pas beau, le cul du singe, 

Mais on a quand même plaisir à le regarder.

En effet, comme l'énonce la sagesse chinoise :

"C'est quand le singe montre son cul que l'histoire est finie".

Or, précisément, le projet discographique autour de "Vénus" vient de se terminer

Dans les studios Putox Universal.

Avec l'arrivée du printemps, ce qui est peut être un bon présage.

Chers lectrices et lecteurs, nous vous remercions de votre soutien souvent silencieux, toujours constant!

Après la création, viendra la promotion du disque dans un univers économique impitoyable,

Mais, à ce stade réjouissons nous déjà, sans allez jusqu'à tirer un coup de fusil par la fenêtre comme l'aurait fait Jules ROMAINS,

Et risquer de se faire coffrer par la police municipale,

Célébrons cet achèvement par un clin d'oeil en forme de cul bien rose mais aussi de coeur, car étrangement tout est lié...

cul du singe en coeur.jpg

 

 

 

 

 


samedi, 19 mars 2011

Proprement sale...

C'est le propre de l'Homme

D'être sale,

C'est le propre de l'Homme 

D'être sale,

C'est le propre de l'Homme

D'être salement con.

Comme unique exception

Dans le règne animal

De l'espèce la plus intelligente

Qui insulte la Terre

Et la plus méprisante

Qui massacre la Vie

Qui fait la différence entre 

Le Bien, le Mal

Et s'évertue pourtant à ne pas faire

Le Bien.

jeudi, 17 mars 2011

Fin de cycle!

A une heure près, elle n'aura pas vu la nouvelle année.

Pourtant, elle a fait bombance à son dernier repas, après que le chef de famille eût mis les petits plat dans les grands.

On lui a même servi des toasts au foie gras sur de délicieux canapés...

Et puis, brusquement, patatras! Alors, qu'elle était revenue en cuisine et qu'elle traînait près de l'évier, on l'a jeté sans crier gare dans un sac poubelle, pêle-mêle avec les ordures, comme dans un vulgaire crime sordide, un futur épisode de "Faites entrer l'accusé".

Qui sait?

Certes, elle n'était pas calibrée pour le tri sélectif mais, quand même, après trente ans de bons et loyaux service, elle aurait pu espérer mieux, la petite assiette ébréchée...

"Etre ou ne pas être" a t elle pensé au moment où tout basculait pour elle.

"Etre ou ne plus être...dans son assiette!"

Car jusqu'au bout, elle a eu l'humour à fleur de porcelaine.

Sagesse de bistro...

On savait qu'un homme averti en valait deux...

Mais qui savait qu'un homme cocu valait une chèvre?

A deux cornes!

 

 

vendredi, 11 mars 2011

Sans fond...


Je suis un puits sans fond
D’amours sans solution
D’idées sans conclusion
De rages et d’émotions
Je suis comme l’océan
Et la nuit comme l’abîme
De rêves incandescents
D’espoirs adolescents
Je suis un puits
Sans fond
Sans fond
Sans fond
Les écoutilles ouvertes,
Je cours droit à ma perte.
Malgré des SOS,
Personne ne me répond.
Je suis un puits
Sans fond
Un puits d’amour
Sans fond
Je reste impuissant
A changer
A changer
A changer
Je reste impuissant
A changer
A changer
A changer
Je reste sur le quai des départs
Et j’attends
Tout au fond de la nuit noire
Que tu viennes me retrouver
Tout au fond de la nuit noire
Que tu viennes m’y retrouver

samedi, 05 mars 2011

La recette du "couple miracle...

Alors, d'après les experts conseillers conjugaux, diplômés ès-mathématiques,

Pour un couple harmonieux,

Il faut travailler à faire en sorte que :

1+1 ne soit pas égal à 2, mais à 3.

Certains, non matheux, s'interrogeront sur la validité de l'équation,

Mais il s'agit simplement de considérer que

Le couple idéal n'est pas la somme des individus qui le compose,

Mais s'affirme en tant qu'entité supérieure, à part entière,

Comme il en va, en matière de société ou de groupements,

De la volonté de collaboration 

(désignée par la formule latine de l' "affectio societatis").

Naturellement, et pour rappel aux retardataires,

Il est exclu d'imaginer le couple idéal à travers l'équation 1+1 = 1

Sauf pour ceux qui peuvent supporter l'idée de la fusion.