mercredi, 28 février 2007
Quand viendra l'heure des mendiants...
I.
Comme des mendiants,
Guitares en bandoulières,
On a marché
Sur les chemins
Pour rencontrer nos frères
Qu’est-ce qu’on a pu galérer…
Comme des mendiants,
Au-delà des frontières,
On a chanté,
L’amour, la vie et le grand univers
Qu’est-ce qu’on a pu rêver…
Nous les mendiants,
Aux cœurs purs,
Nous les mendiants...
On ne savait que trop les écueils de la Ville,
On ne savait que trop l’appétit des puissants.
Mais on savait aussi leurs querelles intestines
Et on savait surtout le pouvoir subversif des chansons
Et puis, c’était notre seule façon de modifier la donne,
C’était notre destin qui s’annonçait farouche.
Il fallait qu’on martèle notre bonne parole
Il fallait qu’on se batte
Pour reconstruire
Un monde…
Débarassé de nos foutus espoirs,
Habité du seul désir de vouloir et d’essayer,
De réessayer…
Et devenir ivres à force d’y croire,
Ne se consacrer qu’à inventer
A ré-inventer de nouvelles histoires,
Comme des mendiants,
Comme des mendiants,
Mûs par une suprême ambition.
Comme des mendiants,
Comme des mendiants,
Animés d’une seule ambition.
Celle de vivre libre,
En étonnant le réel
Et écrire une ligne dans cette saga immortelle…
Vive la Commune !
Vive la musique !
Vive les mendiants !
II.
Comme des mendiants,
Habillés de poussières d’étoiles,
On va lutter,
Contre l’argent sale et les rois de la Terre,
On deviendra des guerriers…
Comme des mendiants,
Drapeau noir pour bannière
On se lèvera
Et, avec nous, une armée prolétaire se dressera.
Avec nous, les mendiants
Surpuissants,
Avec nous, les mendiants,
Pour donner l’assaut aux faubourgs de la Ville,
Et gagner le cœur des quartiers bourgeois,
Pour ouvrir des brêches dans les âmes hostiles
Et, pour un peu, devenir des héros…
Avec nos chants d’amour pour haranguer la foule
Mais aussi la violence de notre art,
On sonnera le réveil des banlieues en ruine
On sortira nos frères des ghettos…
Transcendés par un esprit fraternel,
Prêts à tout pour faire s’embraser le ciel,
Des ailes de tendresse greffées dans le dos
Des fusées de colère sous nos godillots,
On volera de défaites en victoires,
De victoires en défaites
De défaites en victoires
Nous les mendiants,
Nous les mendiants,
On n’aura plus qu’une seule ambition :
Celle de ne plus avoir d’ambition.
Vive la Commune !
Vive la musique !
Vive les mendiants !
23:55 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
dimanche, 21 janvier 2007
Champions...
I.
Champion du temps présent, qu'il perde ou qu'il gagne
Il sort victorieux de tous les instants
Qu'il passe à courir après le "Saint-Graal",
Soit après un ballon rond ou ovale,
Soit après un chrono super canon,
Soit après une performance que rien n'égale
Champion du monde ou champion régional
Leurs yeux brillent d'une même détermination
Ils savent se dépasser et se faire mal
Pas besoin pour eux d'anabolisants
Ils sont dopés par la compétition
Et par une extraordinaire motivation
Champions...
Toujours pris dans le feu de l'action
Que vous êtes beaux, que vous êtes grands
Dans la douleur,
Et dans l'effort que vous supportez parfois des heures
Ou quelques secondes seulement
II.
Champion d'un seul jour, héros national
Il a réussi à dompter le Temps,
Pendant le temps que durera la finale,
Tout le monde retiendra son souffle dans le stade
Priant le ciel qu'il fasse la décision,
Et, même s'il perd, il sortira sous une ovation
Champion collectionneur, chasseur de médailles
Les trophées s'affichent aux murs de son salon
Sans compter les plus vieux qui sommeillent dans des malles
Et tous ces souvenirs tonitruants
Réveillent encore en lui une émotion
Gravée bien plus profond que dans cette féraille
Champions...
Toujours dans le feu de l'action
Que vous êtes beaux, que vous êtes grands
Dans la douleur,
Et dans l'effort que vous endurez souvent des heures
Ou quelques secondes seulement...
Champions...
On vous prend pour des dieux vivants
La foule vous aime, elle crie vos noms
Et elle vous donne le dernier souffle, l'ultime force
De dépassement, pour lui rapporter la victoire.
Champion de toute éternité !
Champion d'éternité !
23:25 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
Tous dopés !
Faut pas jouer avec la coco
Faut pas déconner avec la blanche
Mis à part ça, on peut s’amuser
Et abuser nos sens,
A l’existence si excitante
A l’existence, excitante et trépidante.
Regardez bien autour de vous
Tous les gens sont dopés
Regardez bien autour de vous…
Même les nouveaux-nés sont dopés.
Même vos grands-parents sont dopés
Même le pape Jean Paul II se dopait
Mais pas autant que Lance Armstrong
Même les policiers sont dopés
Même les avocats sont dopés
Même le grand Jacques Chirac est dopé
Et moi même, j’suis dopé
Au trac, quand j’monte sur scène…
J’suis speedé, speedé, speedé
Vraiment speedé, speedé, speedé
Speed.
Faut pas jouer avec la coco,
Faut pas déconner avec la blanche,
Mis à part ça, on peut s’amuser
Et abuser nos sens…
Même les militaires sont dopés,
Même les fins lettrés sont dopés,
Même les footballeurs sont dopés,
Et pas seulement aux amphets
En fait,
refrain :
On est tous dopés
OHE OHE OHO,
Par la vie
Par la mort
Par tous nos échecs
On est tous dopés,
Au café
A l’amour
Ou à la branlette
On est tous dopés,
A l’orgueil
Aux rencontres
Et bien sûr au stress,
On est tous dopés,
OHE OHE OHO,
On est tous dopés
OHE OHE OHO,
Et vous Madame ?
A quoi vous l’êtes ?
Allez, dites le nous…vous êtes bien timide.
Personnellement, j’aime les femmes timides.
Souvent, ce sont de sacrées…
Enfin, vous me répondrez plus tard quand on sera seuls.
Ah, vous n’êtes pas libre ce soir.
Bon ben demain alors. Je vous laisse ma carte.
Et vous Monsieur ?
A quoi vous l’êtes ?
Dopé, j’entends…
Allez dites le nous…vous êtes bien cachotier.
C’est parce que votre " légitime " est là…
L’autre soir où vous êtes venus avec votre maîtresse,
Vous étiez moins réservé…
Même les fonctionnaires sont dopés,
Même les boulangers sont dopés,
Même les rentiers sont dopés,
Et les chômeurs idem.
Même les curés sont dopés
Même les putains sont dopées
Même les philosophes sont dopés
Et même ce bon Richard Virenque
En manque ?
On est tous dopés
Par l’argent,
Le succès
Et bien sûr le sexe
On est tous dopés
A l’alcool
Aux médocs
Ou à la cigarette
On est tous drogués
Aux infos,
Au cancans,
Et puis aux starlettes.
Aux endorphines
Quand on court.
A la morphine
Quand on crêve
Aux hormones dites
Sexuelles
Qu’à des choses très " naturelles ".
On est tous drogués,
OHE OHE OHO
On est tous drogués,
OHE OHE OHO
Et vous Madame ?
A quoi vous l’êtes ?
Et vous Monsieur ?
A quoi vous l’êtes ?
On est tous speedés
Speed et speed et speed et speed et speed,
Speed !
Speedés
Speed et speed et speed et speed et speed,
Speed !
21:17 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
dimanche, 14 janvier 2007
Solidarité ?
On attendra le grand froid,
L'hiver venu
Pour penser aux va-nus pieds
Aux gens des rues,
Tous ceux qui ont pour seul plafond
Le ciel étoilé
Tous ceux qui se gèlent sous les ponts
Par moins dix degrés
Ils peuvent toujours crever
Le restant de l'année.
On ouvrira le métro
Pour accueillir
Tous ceux qui n'ont pas de toit
Pour dormir.
Mais d'un hiver à l'autre
Il y en a bien peu
Pour s'occuper
Du sort des malheureux
Qui nous émeut dans le vent glacé
La solidarité joue une seule fois l'année
Ceux qui condamnent la misère
Dans leurs discours
Ils bronzeront sur la côte
Aux beaux jours.
Dès le printemps venu
Beaucoup oublient leurs scrupules
Ils détournent les yeux et retournent
Dans leur bulle
La charité , chez eux, s'achève le 1er mai
"On donne bien assez d'argent
Via les impôts
Si on devait donner plus
C'est nous qui finirions clodos..."
Alors, offrir le gîte et le couvert ?
Vous n'y pensez pas...
Il est bien loin le temps jadis
Lorsque régnait la loi
De l'hospitalité
L'obligation sacrée.
Et pourtant,
Nul n'est censé ignorer la loi
L'hospitalité, tu sais, c'est la loi
Nul n'est censé ignorer le droit
Assister son prochain
Tu sais que c'est le droit.
23:05 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chanson
jeudi, 04 janvier 2007
Rebondir ?
(harmonica)
Et si on faisait un détour
Par une école buissonnière
L’histoire de changer un peu d’air
Et s’ouvrir à d’autres univers.
Et si la route est difficile
Pour les apprentis troubadours
L’aventure, à chaque carrefour,
Elle saura nous remettre en selle
Pour partir à nouveau…
Et repartir de zéro…
Tant mieux si ça peut vous plaire
Tant mieux si ça vous donne l’envie…
Tant mieux si ça peut vous plaire
Et mieux encore si ça vous porte aussi…
Aussi loin que possible
Et même encore plus loin,
Au-delà de l’Europe
Pour voir le monde en vrai
Sans l’écran de la télévision,
Sans l’écran de la télévision.
Les cordes te rentrent dans la chair
La musique te rentre dans l’âme
Inaugurant une nouvelle ère
Sans télévision au programme
Les énergies qui se libèrent
Et l’imaginaire qui s’emflamme
Lorsque cette vie s’accélère
Affranchie de tous les programmes
(harmonica)
J’aimerais que ça puisse plaire,
Sans faire ma pute…
J’aimerais que ça vous donne l’envie…
J’aimerais que ça puisse plaire
Sans faire ma pute…
Et mieux encore que ça vous donne l’envie…
De vivre jusqu’au bout de vos rêves
Le rêve c’est un vrai moteur dans la vie,
Bouger même si le temps nous enchaîne
Il est temps de changer
Pendant qu’il est encore temps
Il est temps de chanter
Pendant qu’il est encore temps.
Il faut que ça vous donne l’envie de vivre
Et de repartir
Il faut que ça vous donne l’envie de vivre
Et de rebondir
Et de rebondir
Et de rebondir
09:25 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
lundi, 01 janvier 2007
A l'ouest...
I.
Ils s’en vont dès le matin
Du soleil plein les yeux
Et ils s’en retournent le soir
Eblouis par le même feu
Ils habitent la banlieue,
La banlieue ouest, la banlieue ouest,
Ils habitent la banlieue, la banlieue ouest
De Paris.
II.
Au volant de leurs voitures
Perdus au fond de leurs rêves
Ils ne sont plus vraiment sûrs
De leur soi-disant privilège
Ils habitent la banlieue,
La partie riche de cette banlieue ouest
Mais ils travaillent, pauvres d’eux,
A l’intérieur de Paris.
Pré- refrain :
Les habitants de la banlieue ouest
Ils sont guidés par le feu céleste
Les habitants de la banlieue ouest…
III.
Attirés par la clarté
Le matin, ils roulent vers l’est
Et lorsque l’astre décline
Ils reprennent la route de l’ouest
Ils habitent la banlieue,
La partie riche de cette banlieue ouest,
Ils habitent la banlieue, la banlieue ouest de Paris
Pré-refrain :
Les habitants de la banlieue ouest
Ils sont guidés par le feu céleste
Les habitants de la banlieue ouest…
On dirait qu’ils ont le feu aux fesses
Refrain :
Ils courent, ils courent
Toujours
Après le peu d’amour que veut bien leur distiller le soleil
Dès le lever du jour, et ce, jusqu’à la fin du jour
Ils cherchent à se faire une place au soleil
Ils courent, ils courent
Toujours,
Après le fric, l’amour, tout ce qui peut remplacer le soleil
Dès le lever du jour, et ce, jusqu’à la fin du jour
Ils cherchent à se faire une place au soleil
Pré-refrain :
Les habitants de la banlieue ouest
Ils sont guidés par le feu céleste
Les habitants de la banlieue ouest…
On dirait qu’ils ont le feu aux fesses
Refrain :
Ils courent, ils courent
Toujours
Après le peu d’amour que veut bien leur distiller le soleil
Dès le lever du jour, et ce, jusqu’à la fin du jour
Ils cherchent à se faire une place au soleil
Ils courent, ils courent
Toujours,
Après le fric, l’amour, tout ce qui peut remplacer le soleil
Dès le lever du jour, et ce, jusqu’à la fin du jour
Ils cherchent à se faire une place au soleil
13:55 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
dimanche, 24 décembre 2006
Maxim 's Story (en très résumée et en chanson) :
$$$ CIAO NEW YORK $$$
I.
Max en a plein les bottes de traîner dans New York
A la recherche d’un bar pour y jouer son folk
Il n’a plus que la manche pour gagner sa croûte ici
Où est donc passée la gloire qu’un voyant lui avait prédit ?
C’était une belle connerie, mais c’est comme ça.
Il se sent étranger aux soucis de ses pairs
L’angoisse de l’avenir est vraiment secondaire
Quand la première urgence c’est d’apprendre à survivre
Au milieu des clochards qui zonent à moitié ivres
Il voudrait s’en aller loin des lumières de la ville
De ces maudites lumières qui agacent ses pupilles
Il voudrait s’en aller loin des lumières de la ville
Pour pouvoir retrouver la vraie couleur de la nuit
Sans gyrophare, sans clignotant, sans spot
Sans néon, ni fard d’aucune sorte
Il voudrait se glisser
Dans l’épaisseur de la nuit
II.
Max ne supporte plus la fourberie des gens
Qui se marchent dessus et s’excusent poliment
La compétition qui règne de la terre jusqu’au ciel
Du niveau des trottoirs jusqu’en haut des grattes-ciel
Il rêve de s’évader de cette prison de murs
Sillonnée par des rues, bloquées par des voitures
Qui rassemblent les hommes pour mieux les exclure,
Les laissant comme des mouches au milieu des ordures
Il voudrait échapper à l’attraction de la ville
Et à sa puanteur qui pollue ses narines
Il voudrait s’extirper de cette concentration stérile
Pour respirer ailleurs le vrai parfum de la nuit
Et il imagine alors un ciel
Débarassé de cette forêt d’antennes
Fièrement dressée ici
Au sommet des buildings
Allez ciao New York
Allez ciao New York
Ciao New York !
III.
Max a repris la route qui le ramène au pays
Une petite ville perdue au fin fond du Missouri
Il s’est payé une bagnole en revendant sa guitare
Pour la moitié de son prix, environ mille dollars
La radio lui balance un vieux tube de Springsteen
Et pendant un instant, il se prend pour James Dean
Il avale le bitume et chante à travers la nuit
Il bouffe le macadam pour fuir New York City
Il s’en va loin, très loin des lumières de la ville
De ces maudites lumières, symboles de son exil
Il s’en va loin, très loin des lumières de la ville
Et il retrouve enfin la vraie couleur de la nuit.
Plongeant dans l’Amérique chère à son cœur
Dans ses espaces, sa profondeur
Même au réveil, ses rêves ne le quittent plus jamais
Il s’enfonce dans la nuit, Maxime
Et il chante dans la nuit, Maxime :
Allez ciao New York
Allez ciao New York
Ciao New York !
19:25 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
mardi, 12 décembre 2006
Comme toujours
Couplet 1 :
C’est toujours la même histoire qui se déroule
Le même raccourci que l’on prend
Et puis c’est l’imprévu qui déboule
Et bouleverse tous nos repères
C’est toujours la même foi qui nous porte
Aux premières lueurs du matin
C’est toujours le même élan qui nous transporte
Même s’il demeure sans lendemain
C'est toujours la même femme qui nous hante
Le même désir qui nous tiraille :
Vivre pleinement cette existence
Mais ne pas vivre que de jouissances
C’est toujours la même distance qui nous sépare
Le même esprit qui nous unit
Le même miracle de l’amour
Cet amour qui n’a pas de nom
Pré-refrain 1 :
C’est toujours le même sanglot qui remonte
Toujours la même révolte qui nous emporte
Le même flot de colère qui nous inonde
Avant de revenir vers les eaux calmes
Refrain :
C’est toujours la même histoire
C’est toujours le même cri
Toujours la même mémoire
Et cette mémoire, elle nous démange
C’est toujours la même histoire
Que ce soit toi ou moi
On pleure pour se faire entendre
Comme des gosses capricieux.
Couplet 2 :
C’est toujours le même sang qui nous réchauffe
Et qu’il faudrait penser à donner
C’est toujours le même bon sens qui nous exhorte
A secourir l’humanité
C’est toujours la même peur qui nous obsède
La peur, elle fait litière de tout
C’est toujours dans l’action qu’on s’en libère
La peur, elle craint les aventures
C’est toujours la même bataille qui fait rage
La même violence que l’on décharge
C’est toujours la folie qui nous embarque
Dans son huis-clos sub-thalamique
C’est toujours la même joie qui explose
Et qui nous ramène vers la sortie
Les entrailles de la Terre
Ou le beau sexe d’une amie
Pré-refrain 2 :
C’est toujours le même refrain que l’on chante
Le même air qu’on fredonne sans arrêt
C’est toujours la même fierté qui nous bloque
Cette fierté qu’on ravale tous comptes faits
Refrain 2 :
C’est toujours la même histoire
Toujours la même envie
Toujours le même hasard
Ce hasard qui fait si bien les choses
C’est toujours la même histoire
Toujours le même credo
Toujours le même combat
Pour devenir citoyens
On se souvient du sauvage
On se souvient des odeurs de carnages et du sang
Et on ressent un désir en nous,
Un désir si puissant
Ce désir de l’être humain,
D’être humain
Etre mieux,
Qu’être grand
Etre au cœur pur
L’heureux-péen ?
On a tué le sauvage
Mais on se souvient des carnages et du sang
Et on ressent un désir en nous,
Un désir si puissant,
Ce désir d’être humain,
D’être humain
Et d’être libre
Et d’être vrai
Et d’être juste
A l’équilibre
Ce désir d’être humain
D’être humain
Et d’être libre
Et d’être vrai
Et d’être pile
En équilibre
21:30 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
mercredi, 06 décembre 2006
Histoire de braves
LES BRAVES IMMARCESCIBLES
I.
Savez-vous, mes amis, comment meurent les braves ?
Sous le clair de la lune, ils sont à l’agonie
Au milieu de centaines et centaines de cadavres
Ils s’accrochent à la vie encore un instant
Ils font don à l’histoire de tous leurs faits d’armes :
Les attaques meurtrières, baïonnettes aux canons…
En mémoire, ils ne gardent que le visage d’une femme
Pour défier la camarde éternellement
Ils ne sont pas conscients, les braves, de leur dévouement,
Ils n’ont connu que le sacrifice, l’amertume,
Les larmes et le sang
Et lorsqu’ils se meurent,
Ils n’ont plus de famille,
Ils n’ont plus de maison,
Ils n’ont même plus de patrie,
Alors l’âme,
Ils la rendent à leurs camarades
II.
Savez-vous, mes amis, comment meurent les braves ?
Comme les lâches, comme les autres, admirablement
Sur une couche de terre glaise ou un lit d’hôpital
Les cheveux en bataille et la fièvre au front
Ils sont face à la mort, leur mort dérisoire
Ils sont face à eux-mêmes et c’est le plus troublant
Lorsqu’enfin ils comprennent qu’en étant si braves
Ils fuyaient leur angoisse du flétrissement
Ils ne font pas grand cas, les braves,
De leur héroisme
Ils savent tout ce qu’ils doivent au Diable
Et à Dieu pour leur masochisme
Et lorsqu’ils se meurent,
Ils n’ont plus de pays,
Ils n’ont plus de parent,
Ils n’ont plus d’ennemis,
Alors l’âme, ils la rendent à leurs camarades
Leurs corps gîsent dans la boue
Fertilisant le sol
Leurs esprits dansent au-dessus
Dans l’azur infini.
Immarcescibles et braves
Braves immarcescibles…
01:00 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chanson
lundi, 27 novembre 2006
Rien ne va plus (1ère partie)
Préjudice
Perte de chance,
Préjudice
D’une vie qui commence.
Préjudice
Réel et certain
Préjudice
D’une vie qui s’éteint.
Préjudice
Prix de la souffrance
Traumatismes
De cette existence.
Préjudice
En toutes circonstances,
Sacrifice
De notre insouciance.
On s’abîme
A trop cogiter
Et l’abîme
S’ouvre sous nos pieds.
Dans ce gouffre,
Il n’y a pas de fond
Plus tu cherches à comprendre
Et moins tu comprends.
Préjudice…
Précipice dans lequel tu sombres
Préjudice…
Précipice dans lequel tu sombres,
Corps et biens,
Et finalement tu ne t’appartiens plus du tout,
Plus du tout
(...)
18:20 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson