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lundi, 27 novembre 2006

Rien ne va plus (1ère partie)

Préjudice

Perte de chance,

Préjudice

D’une vie qui commence.

 

Préjudice

Réel et certain

Préjudice

D’une vie qui s’éteint.

 

Préjudice

Prix de la souffrance

Traumatismes

De cette existence.

 

Préjudice

En toutes circonstances,

Sacrifice

De notre insouciance.

 

On s’abîme

A trop cogiter

Et l’abîme

S’ouvre sous nos pieds.

 

Dans ce gouffre,

Il n’y a pas de fond

Plus tu cherches à comprendre

Et moins tu comprends.

 

Préjudice…

Précipice dans lequel tu sombres

Préjudice…

Précipice dans lequel tu sombres,

Corps et biens,

Et finalement tu ne t’appartiens plus du tout,

Plus du tout

(...)

vendredi, 24 novembre 2006

De tout pour faire ce monde (2ème partie)

II.

Il y en a qui se garent

Il y en a qui s’égarent

Il y en a qui se posent

Il y en a qui s’explosent

Il y en a qui se battent

Il y en a qui s’ébattent

Il y en a qui s’indignent

Il y en a qui assignent

Il y en a qui décrochent

Il y en a qui s’accrochent

Il y en a qui s’attachent

Il y en a qui se lâchent

Il y en a qui s’arrêtent

Il y en a qui s’entêtent

Il y en a qui débattent

Il y en a qui combattent

Il y en a qui sont purs

Il y en a qui sont sûrs

Il y en a des gens biens

Il y en a qui ne valent rien

Il y en a des amoureux

Il y en a des ambitieux

Il y en a des généreux

Il y en a des vénéneux

Il y en a bien sur terre

Il y en a tête en l’air

Il y en a plein de vies

Il y en a plein d’ennuis

 

Il y en a des minables

Il y en a des notables

Il y en a qui sont foot

Il y en a qui s’en foutent

Il y en a qui se lancent

Il y en a qui balancent

Il y en a qui ont des couilles

Il y en a qui ont la trouille

Il y en a qui s’enivrent

Il y en a qui savent vivre

Il y en a pour baiser

Il y en a pour créer

Il y en a qui découvrent

Il y en a qui se couvrent

Il y en a qui commandent

Il y en a qui se vendent

Il y en a qui hésitent

Il y en a qui résistent

Il y en a sur des rails

Il y en a qui déraillent

Il y en a qui s’affairent

Il y en a qui savent faire

Il y en a qui triment le jour

Il y en a qui bossent la nuit

 

Il faut de tout pour faire ce monde

Il faut de tout et de son contraire

Un peu de yin et de yang

Mais tout ça reste éphémère

Sauf le changement,

Sauf le changement,

Tout,

Sauf le changement,

Tout,

Sauf le changement

Le changement, c’est permanent.

La lutte

Nul ne cherche le conflit

Seulement un peu de respect

La vie est tellement difficile.

On l'apprend petit à petit

Mais avec le temps on s'endurcit

Même si on conserve un cœur d'enfant.

Car au fond on sait que ce n'est qu'un jeu

Un jeu d'argent et de pouvoir

Un jeu qui fait le malheur de l'homme,

 

Où que je regarde,

Où que je regarde,

Où que je regarde, je vois la lutte.

 

On se sent faible et opprimé

Dépendant des autorités

Notre avenir ne tient qu’à un fil

On se lamente, on se tourmente

Chacun bien sûr à ses raisons

Mais la seule vraie raison serait l'exclusion

Les gens comme nous n'ont pas le choix

Il faut qu'ils aillent se bagarrer

Quand ils le peuvent avec des mots

Et parfois même avec leurs poings

Pour défendre leur idée,

C'est le prix normal qu'il faut payer

 

Où que je regarde

Où que je regarde

Où que je regarde, je vois la lutte.

 

Je vois les hommes face à face

Et pas seulement dans les usines :

Les cols blancs s'affrontent à distance.

Le monde entier retient son cri

Un cri primal et animal

Et ce cri dit :

" Laisse moi vivre libre!

Je lutterai pour ça,

Je mourrai pour ça "

Alors :

" Laisse moi vivre libre !

Vivre libre.

Vivre libre ".