dimanche, 14 janvier 2007
Solidarité ?
On attendra le grand froid,
L'hiver venu
Pour penser aux va-nus pieds
Aux gens des rues,
Tous ceux qui ont pour seul plafond
Le ciel étoilé
Tous ceux qui se gèlent sous les ponts
Par moins dix degrés
Ils peuvent toujours crever
Le restant de l'année.
On ouvrira le métro
Pour accueillir
Tous ceux qui n'ont pas de toit
Pour dormir.
Mais d'un hiver à l'autre
Il y en a bien peu
Pour s'occuper
Du sort des malheureux
Qui nous émeut dans le vent glacé
La solidarité joue une seule fois l'année
Ceux qui condamnent la misère
Dans leurs discours
Ils bronzeront sur la côte
Aux beaux jours.
Dès le printemps venu
Beaucoup oublient leurs scrupules
Ils détournent les yeux et retournent
Dans leur bulle
La charité , chez eux, s'achève le 1er mai
"On donne bien assez d'argent
Via les impôts
Si on devait donner plus
C'est nous qui finirions clodos..."
Alors, offrir le gîte et le couvert ?
Vous n'y pensez pas...
Il est bien loin le temps jadis
Lorsque régnait la loi
De l'hospitalité
L'obligation sacrée.
Et pourtant,
Nul n'est censé ignorer la loi
L'hospitalité, tu sais, c'est la loi
Nul n'est censé ignorer le droit
Assister son prochain
Tu sais que c'est le droit.
23:05 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chanson
samedi, 13 janvier 2007
Gagner ou perdre
Gagner ou perdre,
La question ne se pose pas.
On perd toujours dans la vie
Et d'ailleurs à la fin
On la perd la vie.
Pas drôle je sais bien
Pas de temps à perdre
Notez bien.
12:37 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 12 janvier 2007
Le Palouin (c'est pas dans le dictionnaire)
I.
On cherche tous le " Palouin "
Cette petite place à portée de mains
Qui n’est pas sur les cartes,
Que l’on soit géographe,
Quidam et même énarque…
On cherche tous le " Palouin ",
Ce petit endroit à portée de mains
Qui n’est pas sur les cartes,
Ou seulement sur les cartes
A l’échelle de l’humain…
II.
Il y fait bon en toutes saisons
La famille y vient et tous les copains
On se rassemble à table
Bon Dieu, c’est agréable,
Le Palouin…
Ce petit coin de Paradis
Tout près d’ici, là où les gens s’embrassent,
Il n’y a plus de menaces
Et même quand il y pleut
Des larmes tombées des yeux
Ce n’est jamais très grave,
C’est juste un chagrin
Que très vite les rires chassent
Que l’on soit géographe, sociologue ou énarque..
III.
On se ressource dans le Palouin
Ce petit lieu à portée de mains
Qui n’est pas sur les cartes
Ou seulement sur les cartes
A l’échelle de l’humain…
On vit si bien dans le Palouin,
Si proche des autres, si près des siens,
Qu’on échangerait sa place
Que pour une autre place,
Encore moins loin,
Encore moins loin.
19:25 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chansons