lundi, 19 septembre 2011
Ciné Productions (épisode 3)
(Suite de l'épisode 1)
Un jour, enfin, j’ai pu saisir ma chance
Dans une production immorale
Où j’ai osé faire l’étalage de toute ma technique coïtale.
Depuis je tourne plusieurs pornos par mois,
On me connaît dans le métier…
Faut dire que j’assure comme une bête
Et qu’en plus, je suis bien membré.
Parfois, j’ai l’impression que je suis à l’usine
A forniquer toute la journée…
Mais ce travail est quand même moins servile
Et il m’arrive de prendre mon pied
Mais quand mon père a découvert mes films
Son cœur n’a pas pu résister
Il a fait direct une attaque
Et il est mort dans la foulée
Son fantôme vient me hanter toutes les nuits
Je n’arrive plus à roupiller
Bien sûr que je me sens responsable
Mais rien ne sert de pleurnicher
Papa, ne m’en veux pas
Le goût pour la bonne chair
En fait c’est toi qui me l’a donné
Et si je la préfère vivante
C’est la seule différence qu’il y ait, entre nous
Alors, pardonne moi,
D’avoir prospéré dans le cinéma
Classé X!
Alors, pardonne moi,
D’avoir prospéré dans le cinéma
Classé X!
18:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 18 septembre 2011
Ciné Productions (épisode 2)
Une simple mise en bouche avant la suite des aventures de notre ami provincial monté à Paris pour faire du cinéma, bien léché...
Et aux petits oignons, soyez en sûrs!
18:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 09 septembre 2011
Ciné Productions (épisode 1)
Ce texte a été publié originellement sur ce blog sous le titre : "du ciné bien léché"! Il est ici revisité en deux épisodes.
J’aurais dû devenir boucher-charcutier
Si j’étais resté au bercail,
Tailler de la bidoche à longueur de journée
Dans la boutique familiale.
Mais, à dix-huit ans, j’ai dit merde à tout le monde
Et je me suis fait la malle,
Des rêves pleins de paillettes dans la tête
J’ai pris d’assaut la capitale.
J’avais envie de faire du cinéma…
De brûler les planches au théâtre…
De me jeter à corps perdu
Dans le petit monde du spectacle.
En fait, j’ai traîné de castings en castings
Et j’ai fait des feuilletons minables
Où mon rôle consistait souvent à dire une phrase
Et puis basta !
Mais finalement, j’ai conservé la foi
En survivant dans la panade
Collectionnant les petits boulots
Pour financer mes cours du soir
Si mon physique ne plaît pas au cinéma
Faut-il pour autant que je me résigne
A gâcher les plus belles années de ma vie
En allant pointer à l’usine ?
Oh, excusez-moi,
D’avoir envie de faire mon cinéma
Oh, excusez-moi,
De vous faire subir tout ce cinéma…
(A suivre)
21:56 | Lien permanent | Commentaires (0)