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vendredi, 14 janvier 2011

Le "PLUS LOIN" si près...tout près...ici

Hello, ami(e)s du Programme anti-télévisuel...

Voilà donc pour vous une émission sonore toute nouvelle,

A retrouver dès à présent dans notre espace musical (myspace.com/telezerojour).

Il s'agit d'un poème chanté...dans le cadre du printemps des powètes.

L'auteur du texte est André VELTER.

Un bon exercice de prosodie pour TéléZéroJour,

Après "Toi & Moi" l'an dernier en collaboration avec MesserSchmitt.

Profitez bien de votre we, en brisant les chaînes de votre télévision.

Et à bientôt pour la suite des aventures...


 

mardi, 11 janvier 2011

Paris je te hais et je t'aime... (épisode 1)

C'est tellement beau Paris...

Les femmes sont si jolies...

Les chauffeurs de taxis, il nous font rire, les joyeux drilles...

Ses boulevards plein d'envies...

Ces bagnoles pleines d'ennuis...

Ces bus remplis de gens, qui sont serrés comme des sardines!

D'ailleurs, on ressemble tous à des sardines...

Des p'tites sardines qui gigotent,

Des p'tites sardines qui poireautent,

Dans un immense banc d'imbéciles.

Ces églises à la pelle,

Ces odeurs d'essence, ciel!

Mais que ça pue! Mon Dieu!

Mais que ça schlingue!

C'est pas humain!

Paris, je t'aime, pourtant,

Paris, je t'aime, franchement

Et je te hais de tout mon être!

Paris, je te hais et je t'aime...

Paris, je te hais et je t'aime...

Paris, je t'aime, Paris,

Paris je te hais et je t'aime.

 

(...)

lundi, 10 janvier 2011

Le "Plus Loin" au Programme

VOILA ENFIN UN PEU DE PURE POESIE,

QUE NOTRE PROGRAMME S'ECHINE A METTRE EN MUSIQUE...

CETTE SEMAINE SUR L'ECRAN DU MySPACE :

 

« PLUS LOIN QUE NOUS » 

 

jamais assez de ciels 

sur les mains 

jamais assez de vagues bleues 

sur les ombres 

jamais assez d’étoiles filantes 

sur les lèvres 

 

il n’est aucune mesure 

à la mesure du monde 

il n’est pas de blessure 

pour oublier l’amour 

 

seul l’infini un jour 

nous aura mis en poche 

un billet sans retour 

sans peur et sans reproche 

 

jamais assez de ciels 

sur les mains 

jamais assez de vagues bleues 

sur les ombres 

jamais assez d’étoiles filantes 

sur les lèvres 

 

seul l’infini un jour 

nous aura mis en poche 

un billet sans retour 

sans peur et sans reproche 

 

troubadours que nous sommes 

partis à l’abordage 

de navires inédits 

et de châteaux de sable 

 

jamais assez de ciels 

sur les mains 

jamais assez de vagues bleues 

sur les ombres 

jamais assez d’étoiles filantes 

sur les lèvres 

 troubadours que nous sommes 

partis à l’abordage 

de navires inédits 

et de châteaux de sable 

 

chevaliers d’aujourd’hui 

morts ou vifs qu’importe 

nous aurons galopé 

par tous les horizons 

 

jamais assez de ciels 

sur les mains 

jamais assez de vagues bleues 

sur les ombres 

jamais assez d’étoiles filantes 

sur les lèvres 

 

chevaliers d’aujourd’hui 

morts ou vifs qu’importe 

nous aurons galopé 

par tous les horizons 

 

il n’est aucune mesure 

à la mesure du monde 

il n’est pas de blessure 

pour oublier l’amour 

 

jamais assez de ciels 

sur les mains 

jamais assez de vagues bleues 

sur les ombres 

jamais assez d’étoiles filantes 

sur les lèvres 

 

l’impatience est en nous 

comme un rêve éperdu 

qui dure plus que les nuits 

et va plus loin que nous 

 

et va plus loin que nous 

 

(Andrée Velter, inédit )