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mardi, 28 août 2007

Une déclaration

"J'ai dû mettre des lunettes de soleil

Pour ne pas être ébloui

Quand je t'ai croisé dans la rue

Pendant que tombait la pluie

Et lorsqu'un arc en ciel

M'a décoché plusieurs flèches

L'une d'elle m'a atteint en plein coeur

Les autres m'ont transpercé la tête.

Je suis resté comme une statue

Pétrifié sous la pluie

A faire des plans sur la comète

Pendant une année, au moins,

J'errai comme une âme en peine

Jusqu'au jour où tu m'as vu...

J'avais toujours mes lunettes de soleil

Pour me protéger de la vie

J'ai pu soutenir ton regard

Et c'est comme ça qu'on s'est connu".

Tu crois que j'invente de toutes pièces

Un petit sketch pour te séduire

Désolé ma jolie princesse

C'est du réel et du vécu.

Les personnages existent bien,

Ce n'est pas de la fiction

Moi dans le rôle du mec paumé

Toi de la fille un peu hautaine

Et en grave manque d'affection

Comment ? Tu dis que c'est pas vrai

Que tu n'as qu'à claquer des doigts

Pour avoir dix mecs à tes pieds

Mais il ne s'agit pas de ça,

Il s'agit de pouvoir parler avec un mec

Après l'amour

Il s'agit précisément d'en parler

De quoi ? Mais de l'amour !

Bon j'espère t'avoir convaincu

Que le mien pour toi est sincère,

Il a mûri toute une année

Pas dans une cave mais dans les larmes

Bon d'accord là j'exagère

Et puis c'est encore un primeur

Mais je pressens son potentiel

Comme c'est écrit dans mon guide :

Un amour de cette espèce,

C'est un vin de garde ou une liqueur

Et même si mon guide se trompe

En tout cas c'est une bonne récolte

Profitons donc, en ce moment,

A tout le moins de son ivresse

C'est tellement bon de s'embrasser

Après avoir noirci ces pages

Et d'ailleurs, j'y pense là au fait,

Je renonce à mon rôle de scribe

La suite à notre l'histoire,

Ce n'est pas à moi seul de l'écrire

Princesse, si tu veux bien,

C'est à nous deux, de la vivre. 

 

ps. Bonsoir, lecteurs, lectrices,

Rassurez vous, je continuerai quand même à alimenter ce blog passionnant,

Pour les fidèles ...

hein ? quoi ?

Mais oui, les statistiques de la plate-forme font état de visiteurs réguliers.  Anonymes certes, mais je le suis également non ?

@+

 

 

 

 

Des comptes en suisse

Allons, mon ami, gagner quelques contentieux,

Pour ouvrir quelques comptes en Suisse...

Dans cette contrée remarquable

Qui a mis ses réserves d'or au service d'Hitler et des nazis

Où le secret bancaire est une telle arme

Qu'elle a pu couvrir leurs crimes contre l'humanité

La Suisse, ce paradis fiscal, qui est loin d'être un paradis pour tous

Où certains cantons prohibent le vote des femmes,

Où les policiers allémaniques ont des accents de bergers allemands,

Ce magnifique pays où le seul intérêt réside finalement

Dans le taux de ce même intérêt.

Avec, soyons bon prince, le chocolat au lait

Et le revers de Roger Federer.

 

Evidemment, chers lecteurs, lectrices,

C'est un peu lapidaire et déconnant,

Vous l'aurez compris...

Comme la Suisse.

Arf.

 

21:25 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)

Code maçon : article 10

EVITE LES QUERELLES, PREVIENS LES INSULTES.

samedi, 25 août 2007

L'angoisse passe

Un cauchemar te réveille la nuit,

Tu te noies au fond d'un puit.

La vie passe, tu n'as rien appris,

La vie passe, tu n'as rien construit...

Et l'angoisse te poursuit le jour

Quand tu guettes un spectre d'amour,

Dans cette foule de gens qui t'entoure

Tu le fuis depuis toujours

 

N'oublie pas de vivre ce jour

Comme si c'était le premier

N'oublie pas de dire bonjour

Au facteur et au boulanger.

 

Ta vie est une parcelle

D'éternité.

Ta vie est un cadeau,

Un joyau qu'il faut mériter

Imagine un peu que demain

Tout s'achève

Et savoure ta prochaine bouffée d'air

 

 

Mais les cauchemars reviennent sans répît

Un fantôme de femme sous ton lit

La nuit passe, tu restes en sursis

La nuit passe, ce n'est pas fini

Car l'angoisse te rattrape encore

En dépît de tous tes efforts

Quand tu glisses de corps en corps

L'amour vrai est resté au port

 

N'oublie pas de vivre ce jour comme

Si c'était le premier

N'oublie pas de retourner à l'essentiel,

A l'amour vrai

Ta vie est un morceau

D'éternité,

Ta vie est un cadeau

Un joyau qu'il faut mériter.

Pour que l'angoisse passe,

Pour que l'angoisse passe.

 

 

Proverbe indien

CELUI QUI A PLANTE UN ARBRE

N'A PAS VECU INUTILE

mercredi, 22 août 2007

Code maçon : article 9

RESPECTE L'ETRANGER VOYAGEUR,

AIDE LE,

SA PERSONNE EST SACREE POUR TOI.

mardi, 21 août 2007

Comme avant...

Je t'aime comme le soleil,

Je t'aime comme le vent dans tes cheveux

Comme avant,

Comme avant.

Je t'aime comme le soleil

Je t'aime comme l'océan et le feu

Comme avant

Comme avant

Comme avant le début

De l'histoire

Comme avant

Le commencement du monde

Comme avant

De t'avoir connu

Comme avant

Comme avant

Comme avant.

Code maçon : article 8

SOIS LE PERE DES PAUVRES,

CHAQUE SOUPIR QUE TA DURETE LEUR ARRACHERA AUGMENTERA LE NOMBRE DES MALEDICTIONS QUI TOMBERONT SUR TA TETE.

 

 

NB: Evidemment si tu prends le métro, tu vas avoir du boulot.

lundi, 20 août 2007

Code maçon : article 8

ECOUTE TOUJOURS LA VOIX DE TA CONSCIENCE

samedi, 18 août 2007

La comédie musicale de la SNCF (III)

Greg :

Je suis désolé de vous infliger ça, mais...

La réalité est au moins dix fois pire que ça...

Imaginons... que nous soyons vendredi soir,

Imaginons... que nous allions au même rencard...

Lulu :

Laisser traîner les yeux sur les panneaux lumineux,

Laisser traîner les pieds sur le parterre qui miroite

Et regarder encore les beaux écrans lumineux...

Les seuls petits coins de ciel bleu

Que l'on trouve, en sous-sol,

Cri-Cri :

Dans les gares !

Lulu :

Les seuls petits coins de ciel bleu

Que l'on trouve, à toutes heures,

Cri-Cri :

Dans les gares !

Lulu :

Marcher bien gentiment au milieu du peloton,

L'imper collé au fute qui moule les fesses d'une sauterelle,

Rêver à des transports en commun plus folichons

Et partir dans une échappée belle...

Lulu :

Belle

Belle, Belle...

Belle, Belle...

Laisser traîner les yeux sur les panneaux lumineux,

Laisser traîner les pieds sur le parterre qui miroite

Et regarder encore les beaux écrans lumineux...

Pour un peu on se croirait en boite.

Mais...

Cri-Cri :

Les gens ont dans les mains

Des sacs de vingt cinq kilos.

Ils ont au fond d'une poche leur carte orange,

La photo de leurs gosses et puis des tickets-restos...

Très peu de chance, mon pote, pour qu'ils dansent !

En chœurs :

Il n'y a qu'un chemin pour les passagers du train,

Celui de la masse qui les mènent droit dans une impasse...

Il n'y a qu'un chemin pour les passagers du train,

Il n'y a qu'un seul chemin en fait !

Et tout au bout, il y a la défaite.