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vendredi, 22 août 2008

Les Hommes-Fourmis (acte I)

 

C'est ici que commence la ville,

Sur le bitume, au milieu des champs...

Loin du coeur de la ville,

L'artère routière est déjà sous pression.

 

Dans la cohue, tout parait tranquille

Il règne une sorte de résignation

Mais la tension reste extrème

Au coeur même du bouchon.

 

Les hommes sont fatigués

Les femmes sont énervées

Bloqués sur l'autoroute,

Pares-chocs contre pares-chocs,

Gagnant mètres après mètres...

 

Ils écoutent de la musique

A l'abri de leurs bulles en verre,

Les hommes et les femmes dans leurs caissons de fer

se dirigent vers la grande fourmilière

Vers la ville,

Vers la ville,

Vers la ville,

 

Comme des hommes-fourmis

Sur la route qui fourmille de vie...

Comme des hommes-fourmis

Laborieux et soumis...

Ils voyagent en solitaire

Lors des trajets pendulaires

Du travail à leurs logis

Tous les soirs ils retournent au nid

 

Comme des hommes-fourmis

Sur la route qui fourmille...

Comme des hommes-fourmis

Quand ils roulent au ralenti...

Comme des hommes-fourmis

Qui se grouillent vers la ville

Qui se grouillent

Et qui grouillent dans la ville,

Comme des hommes-fourmis...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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