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samedi, 28 novembre 2009

L'Ethique ou le Fraudeball ?

Suite du post du 19/11.

 

I. QUELLE ETHIQUE ?

De quelle éthique parler, me demanderez vous, à l'heure où le sport de haut niveau est dominé par les enjeux financiers et les considérations extra-sportives...

Tout simplement de l'Ethique au travers du respect de la règle du jeu, ce qui paraît être le "minimum minimorum".

Ainsi, par-delà l'honneur et le fairplay, ces impératifs de loyauté inégalement compris et partagés, la seule issue convenable consisterait à imposer un arbitrage irréprochable.

Et pour cela, il importe de se doter de tous les moyens en vue d’une application correcte des règles en toutes circonstances.

Or, de ce point de vue, le recours à l'assistance du ralenti vidéo est incontournable, quelles que puissent être ses conséquences sur la fluidité du jeu, qui seront, en toutes hypothèses, minimes par rapport aux autres cas d’arrêts du jeu pour fautes, blessures ou contestations diverses...

[Il n’est pas question en effet de tout contrôler sur le terrain mais, à tout le moins, de valider les actions amenant un but – à la discrétion de l’arbitre-, de vérifier le franchissement de la ligne ou le bien fondé d’un pénalty – de manière systématique- etc…

Car, en effet, l'idée qui devrait s'imposer sans plus de débat est celle qui domine dans la pratique américaine du baseball et du football U.S pour des raisons plus morales que mercantiles, les arrêts du jeu pour contrôle vidéo y garantissant la certitude de la juste application des règles et non l’intérêt des annonceurs publicitaires, n’en déplaise aux mauvaises langues...

Dans la culture d’outre-atlantique, et bien que partie intégrante de la vie elle-même, le sport n’en occupe pas moins une place à part et privilégiée : une « sphère sociale de divertissement » ayant vocation à être transcendée par une justice salutaire et souveraine, précisément là où la cité y échoue, malgré de louables efforts, dans la vie réelle où dominera toujours, en filigrane, l’inégalité de fait entre les hommes en fonction de leurs naissances et de leurs richesses.

Comment admettre la subsistance de l'injustice dans le domaine du sport, où l’on sait qu'il serait possible de l’éradiquer par l'adoption de mesures idoines ?

Telle est la problématique qui interpelle au plus haut point le spectateur, médusé, face à un match de ballon dérivant, comme ce tristement mémorable France/Irlande, vers une partie de « Fraudeball ».

D’abord, il y a la déloyauté non sanctionnée sur le moment même et qui bouleverse le cours du match.

Mais, ensuite, et plus grave, il y a l'impunité d’après match en dépit des images et de la certitude de la faute…  (à suivre)

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