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dimanche, 06 juin 2010

Un chant tonnant pour le jour J !!!

Des chants tonnants enchanteurs viennent titiller les chantonneurs...

Au sein de leur brigade, ils affutent leurs cordes vocales

Et débarqueront sur ce blog

A l'aube d'un des jours de cette semaine

Après un bombardement enjoué,

Ils mitrailleront vos oreilles de leurs mélodies sucrées salées...

Enfin s'ils sont encore en vie d'ici là.


 

Commentaires

Le marchand d'oubli


Hier, je suis passée chez le marchand d’oubli,
Je lui ai demandé cent ans d’inexistence,
Cent ans de désamour et cent ans de silence,
Cent ans d’obscurité, seul au fond de la nuit.


Je lui ai acheté un efface-bonheur,
Un enléve-baisers ainsi qu’un oubli-lévres,
Plus un lave-cerveau et puis un ôte-fiévres,
Un grand écarte-bras et un arrache-cœur.


Il m’a fait un paquet aux coins carrés et raides,
Enveloppé de rien, ficelé d’illusions,
Avec des nœuds dorés, comme des papillons,
Puis il m’a dit : surtout, prenez bien vos remèdes !


Alors, je suis partie, mon paquet sous le bras,
J’ai suivi le chemin qui mène jusqu’ici,
Avec mes souvenirs et mes peines aussi,
Mes instants de bonheur que je n’oublierai pas.


J’ai jeté mon paquet là-bas, dans le flot bleu,
Il a coulé tout droit, car ta bouche est trop tendre,
Et ta voix est trop pure et trop douce à entendre,
Et je t’aime trop pour t’oublier même un peu !

Bonne journée ensoleillée

Ça ne va pas changer !

De père en pire

Marie-Lise Ehret
11 juin 2010

Écrit par : Marie-Lise EHRET | samedi, 12 juin 2010

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La chanson invisible


Salles d'espérance et pas perdus
Le temps qui cavalcade est résolu
À nous perdre dans ses méandres
Ses labyrinthes superflus, futiles.

Sales expectatives à corps perdu
Le temps pâle d’antan est révolu,
La pomme a trouvé son couteau
Quelques pépins au loin, rideau !

Tire souvent sur la corde du temps,
Ne le rend pas élastique du hasard
Il vaut mieux plus tôt, que trop tard,
Hale avec une élégante ta révérence.

Plie bagage puis ferme ta boutique
Il est temps écoute : tic tac, tic tac
Reste décente, fredonne gaiment
En arrosant, finement tes plantes.

Bababalouk offrit un gros loup rôti,
Des vautours en daube aux chardons,
Des flores amères, à l’enfant des orties
Des agarics vireux à chair de hérissons.

Les racines navraient ma pauvre gorge
Et levaient ma langue en mille pans.
Le paon lui fait la roue aux myosotis
Des mots hélèrent des grains d’orge,
Tous s’assoient dedans. Qu’importe !

Marie-Lise Ehret
7 juin 2010

*témoin de ma propre faiblesse.
et de mon impuissance !



http://psychanalysepoesiepeintureart.hautetfort.com/archive/2008/09/23/psychanalyse-marie-lise-ehret-poesie.html

Écrit par : Marie-Lise EHRET | samedi, 12 juin 2010

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