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jeudi, 15 mars 2007

Des peut-être et une certitude

Peut-être devrais-je vous le dire ?

Peut-être devrais-je vous l'écrire ?

Peut-être devrais-je me taire et écouter le vent

Souffler à travers votre chevelure.

 

Peut-être devrais-je le chanter ?

Peut-être devrais-je le crier ?

Peut-être devrais-je me taire et écouter le vent

Parler à travers votre chevelure.

 

à suivre.

Il y a un temps pour les "peut-être" et il y a un temps pour l'action.

 

jeudi, 08 mars 2007

Coeurs à prendre (1ère partie)

Dans notre société de consommation,

Tout s’achète, tout se vend

Et, pour cela, tout se vante.

En amour, comme ailleurs, il faut savoir se vendre

Car même un bon produit, ce n’est plus suffisant !

Il faut un bon créneau,

Il faut un bon slogan,

Il faut aussi la chance,

Et puis des relations…

 

Aimons-nous cinq minutes,

Aimons-nous soixante ans,

Aimons-nous, en tous cas,

Sans perdre un seul instant

 

Vivien (l’artiste) :

J’ai passé la trentaine

Et je n’ai pas d’enfant…

Je suis à moitié " poète "

Vu que je bosse à mi-temps

Je remplacerai, sans doute, très avantageusement

Tes tonnes de " dvd " par de purs sentiments,

Je ne suis pas très beau mais je suis attachant,

Je trouverai les mots, et, à défaut, de l’argent…

Aimons-nous, ma perdrix,

Aimons-nous, tendrement,

Je te couvrirai de roses

Taillées dans du diamant

 

Ronan (l’athlète) :

J’ai fait rouler mes muscles

Aux quatre coins de la Terre.

Je suis libre à présent

Mais pour combien de temps ?

Je complèterai, c’est sûr, et le plaisir en sus,

Tes cours d’abdos-fessiers par un cunilingus…

Philosophe culturiste et superbe étalon,

Je suis l’occasion rare, à saisir rapidement !

Aimons-nous, sans pudeur,

Aimons-nous goulûment,

Oublions nos tabous,

Mais jamais nos condoms !

 

Sacha (le gendre idéal) :

Je cuisine comme un chef

Et j’adore bricoler

On m’appelle " l’homme moderne "

Car je sais m’adapter…

J’apporterai en outre, et c’est très convaincant

Une bonne assurance-vie, un plan d’épargne logement…

Je peux être raffiné ou primaire, c’est selon

Et je suis garanti " sans divorce " pour trente ans !

Aimons-nous, ma chérie

Aimons-nous, tendrement

Donnons-nous les moyens

De ne pas faire semblant

 

A suivre à l'antenne :

- Romain (l'homo)

- Raymond (le sexagénaire)

- Philippe (le vieux garçon)

- Nicolas (l'homme politique)

- Stéphane (l'artisan)

- William (le truand)

- Et moi-même, si j'arrive jusque là.

La vie, c'est merveilleux !

 

Aux voyageurs éphémères de l'univers qui n’ont que la Terre comme vaisseau,

Qui n’ont que la Terre comme patrie, qui n’ont que la vie comme trésor,

 

On rêve de silence et d'absolu

D’amazones aimantes à demi-nues…

Car c’est bien là le charme de l’impossible

De se donner l’illusion du possible.

Un doigt dans l'engrenage de l'existence

C’est le début d’envies de résistance

Combien y a-t-il de révoltes en sommeil

Qui n’attendent qu’un prétexte, qu’une étincelle ?

Une clameur monte, j’entends des cris

Ils me transperçent mais dans le tréfonds

Je sais que la vie c’est  :

Merveilleux !

C’est merveilleux !

Et puis on repart en vrille et ça recommence,

Où ai-je foutu les clés de ma conscience ?

On court toujours après sa solution

Une solution parfaite, mais à quoi bon ?

Dans ce putain d’espace qui nous rassemble,

Avec nos putains de doutes, comme on se ressemble

Tellement d’espoirs pour nous guider

Vers tellement de choses à partager...

Je ne ressens plus de limites

Lorsque je sens ton cœur qui palpite

Je sais que la vie : c’est

Merveilleux !

C’est merveilleux !

C’est merveilleux !

(Solo)

Je n'ai pas vu le temps filer

Même si j’ai soixante ans passés

Je me verrai bien refaire un tour

Du côté de l’amour

Même si c’est parfois la punition

De vivre ensemble tout le temps

Même si me vient l’envie de rire et de pleurer

En pensant que la vie : c’est

Merveilleux !

C’est merveilleux !

C’est terrifiant

Mais c’est merveilleux !

C’est terrifiant

Mais c’est merveilleux !

 

Je me souviendrai du soleil

Et de ses valses dans le ciel

Une fois redevenu poussière

Libéré de ma chair

Allant saluer la Mort, rassasié et content

Fier de revenir en Terre

Car cette Terre, c’est la vie

Et la vie : c’est merveilleux.

 

Je n’ai pas de mots pour le dire

Je ne sais pas comment te l’écrire

Car, justement, c’est indicible

Quand c'est merveilleux.