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vendredi, 14 novembre 2008

Ce we, allez-y par 36 chemins...

 

Un monde de feux rouges,

D'impasses,

De sens interdits,

De stop,

De limitation de vitesse,

De gros-culs, de bagnoles agglutinées.

D'interdiction de dépassement,

D'interdiction de stationnement,

De stationnement réglementé

Et puis des radars fixes,

Des radars mobiles,

Des policiers en planque,

Des policiers en tenue,

Nationaux,

Municipaux,

Et des douaniers,

Postés,

Volants,

Des gendarmes,

Des militaires, oui, des militaires...

En uniforme

Ou en civil, oui, il y en a.

Mais, au-delà des rues,

Des avenues,

Des boulevards,

Et du périphérique,

Et après la nationale,

L'autoroute

Et les barrières de péages...

Des petites routes,

Des sentiers,

Des chemins,

36 chemins,

Vicinaux,

Non carossables,

Et puis, une petite crique

Presque inaccessible,

Une interdiction d'accès ?

Pas vu, pas pris...

Et puis, le sable

Et puis, la mer

A l'infini

Et puis ton rire

Et puis tes lèvres

Et puis,

Et puis,

Là je me tais.

Oui, ça arrive.

Ecoute le vent

Et les mouettes

Le bruit des vagues

Et puis,

Et puis,

 

à suivre

 

 

Les chieurs, les chieuses et les capricieux

Alors, en principe, comme chacun sait,

Les chieurs et les chieuses,

Ce sont les autres,

Les capricieux, à la limite,

On s'y reconnaît mais sans plus.

Et pourtant les capricieux

Ce sont des chieurs ou des chieuses (surtout)

Comme les autres.

 

 

 

10:25 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 10 novembre 2008

14-18 : quelle mémoire garder ? INTRO

 

Avec la perspective du 11 novembre, et autour des intenses commémorations qui se préparent, nous voyons  se profiler une vague mémorielle de grande ampleur qui submergera inévitablement les médias (et Verdun et la tranchée des baïonnettes et la Voie Sacrée et Pétain et l'horreur des tranchées et la nation en guerre et, inévitablement, l'héroïsme et de façon sous-jacente le patriotisme), mais ce tsunami ne doit pas masquer la problématique fondamentale que pose un épisode guerrier qui reste à ce jour sans précédent dans l'histoire de l'humanité.

Pour l'illustrer en quelques mots, et avant d'alimenter au cours de ce mois la discussion sur ce blog, il convient d'énoncer que le 11 novembre ne devrait en aucun cas apparaître comme la célébration d'une victoire - sauf à la considérer comme la victoire de la paix sur la guerre - car la première guerre mondiale scelle, au premier chef, la défaite totale et délirante de la conscience des Lumières, la défaite de tous les protagonistes, celle des morts cela va sans dire, et, au-delà des morts, des survivants et de leurs descendance qui allaient remettre ça quelques années plus tard.

Plus grand massacre de l'histoire de France, la guerre 14-18 est le préambule tragique qui rendra intellectuellement possible tous les crimes de masse, tous les génocides qui auront cours pendant le sanguinaire XXème siècle.

Ne nous y trompons pas, c'est ce qui doit être claironné, martelé voire asséné, au premier abord.

J'y reviens très prochainement avec une analyse en profondeur.

A bientôt donc sur TZJ, le blog qui informe avec l'idée de ne pas déformer.