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vendredi, 31 octobre 2008

Le Planteur qui plante...

Une fois n'est pas coutume sur ce blog, nous allons parler "recette de cuisine."

Enfin, surtout, recette de boisson alcoolisée...

C'est plus intéressant, non ?

Je me suis en effet laissé dire que certains initiés voulaient connaître la formule magique

Du "Planteur qui te plante avant l'heure"...

 

Voici donc les ingrédients de base, pour environ deux litres de carburant, pardon pour le lapsus, je voulais dire de boisson :

 

- Rhum blanc (50 cl)

- Rhum brun (25 cl)

- Jus d'orange (1 litre) de préférence un nectar pour améliorer la macération

- Jus de plamplemousse (35 cl) idem pour le nectar

- 3 à 4 cuillerées à soupe de sucre de canne

- 1 gousse de vanille fraîche (c'est cher mais le goût est irremplaçable).

 

Assemblage dans un ordre qui importe peu, le plus important étant la macération, je conseille trois jours dont deux au frigo avant la dégustation.

Vous pouvez alors dégoupillez, je veux dire servir...

 

NB : Préparatif en vue du lendemain matin :

-Boire beaucoup d'eau avant d'aller dormir (au moins le double de ce que vous avez tisé)

Pour éviter le mal aux cheveux lors du réveil.

Et, à toutes fins, penser à préparer une bonne tablette d'aspirine, on ne sait jamais.

 

Allez, pas trop picole quand même et une bonne journée sous la pluie parisienne.

Si seulement il pouvait pleuvoir du rhum...

 

Qu'il est doux de rêver sur TZJ...

Retrouvailles à NYC

Un homme, Une femme

Deux esprits

(en DUO)



PART.I

H : J’ai parcouru le champ de bataille
Aperçu des fantômes
A moitié nus,
J’avais perdu la mémoire.

F : J’ai voyagé dans l’hyper-espace
A la recherche d’un sourire
D’un petit souvenir de toi,
D’une trace.

H : Mais rien,
F : Pas même un signe
H + F : Juste une vision d’abîme…


H : C’est cet abîme de sentiments
Qui me donne le vertige


F : C’est cet abîme de sentiments
Qui me donne le vertige


H : Le vertige !

F : Qui me donne le vertige



H : Lorsque je pense à nous deux

F : Dans New York

H : A nous deux

F : Dans New York




H + F: Nous…

H + F : Qui ne sommes plus que poussières

H : En suspension

F : En suspension.




PART. II



H: J’ai recraché du fer et du feu

Des tourbillons d’atomes

Dans les sombres rues,

J’avais toujours dans le cœur un espoir

F: Et j’ai recherché cet amour perdu,

Courant après des mirages,

Fouillant les nues pour retrouver

Son visage.


H: Mais rien,

F: Pas un seul signe

H+F : Juste une sensation d’abîme…

H: C’est cet abîme de sentiments

Qui me donne le vertige

F: Le vertige !



H+F:

Ô mon amour…
Lorsque je pense à nous deux
Dans New York
A nous deux
Dans New York

Nous…
Qui ne sommes plus que des poussières
En suspension.


mercredi, 29 octobre 2008

Piqûre de rappel

Encore au sujet de la mort, 

Ouais ! et qui fait partie de la vie. Si si...

A tel point que j'entends dire à l'annonce du décès d'un mec,

L'exclamation résignée et absurde d'un observateur péremptoire  : "C'est la vie"...

Quel à propos ! ça c'est du genre futé. 

Enfin, la vie la mort, l'équilibre des forces, ça nous dépasse.

Bizarre en tous cas l'effet que produit la mort lorsqu'elle touche quelqu'un que l'on connaît.

Au-delà du chagrin et de l'absurdité du moment où tout bascule...

La mort de l'autre fonctionne souvent comme une piqûre de rappel à la vie.

23:40 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)

Faire table rase...

J'ai fait le tour de la question,

Je suis désolé ma chérie

J'ai pas trouvé de  solution.

J'ai pas envie de compliquer

Avec tes gosses, l'appartement

Tes vieilles casseroles,

Mes vieux dossiers,

Et les dîners chez nos parents...

Je fuis pas seulement par lâcheté

Il faut parfois battre en retraite

Pour faire triompher la Raison

Et préserver la liberté

N'est ce pas ça le plus important ?

 

J'ai fait le tour de la question

Je suis désolé ma chérie

Mais il n'y a qu'une solution

D'accord c'est vrai, j'ai simplifié

Mais j'ai besoin d'autres horizons

Pour faire table rase du passé.

Faire table rase tout simplement

 

La guerre...

C'est toujours des vieux qui envoient des plus jeunes à la bataille,

C'est-à-dire, finalement, il faut bien le dire...

Tout droit au casse-pipe.

La valse des saisons

J'ai vu passer l'automne 

Et puis l'hiver.

Le printemps et l'été

Et puis l'automne encore`

La valse des saisons

Ton corps qui se transforme

Ton corps qui abandonne et se déforme

L'outrage du temps

Je l'ai vu sur ta peau

L'outrage du temps

Et du labeur

L'outrage du temps

Il a marqué ta peau

L'outrage du temps

C'est le malheur...

L'outrage du temps.

 

 

Les Malins sont là...

(adaptation du texte d’Emile ZOLA, GERMINAL)


I) Des malins sont toujours là pour vous promettre
Que ça peut s’arranger,
Si seulement on s’en donne la peine
Alors on se monte la tête…

Des malins sont toujours là pour vous promettre
Que ça peut s’arranger,
Si seulement on s’en donne la peine
Alors on se monte la tête…


On souffre tellement de ce qui existe
Qu’on demande ce qui n’existe pas,
On souffre tellement de ce qui existe
Qu’on rêve à ce qui n’existe pas,

Les malins eux sont toujours là,
Les malins sont toujours là...



II) Moi, je révassais déjà comme une bête
Je voyais une vie de bonne amitié
Avec tout le monde…

J’étais parti en l’air ma parole, dans les nuages
Et on se casse les reins en retombant
Dans sa crotte !

Car ce n’était pas vrai…

Il n’y avait rien là-bas
Des choses qu’on s’imaginait voir

Ce qu’il y avait, c’était encore de la misère
De la misère tant qu’on en veut,


Et des coups de fusil
Par-dessus le marché,

Et des coups de fusil
Par-dessus le marché !

 

III) Bang!

Bang !

Un homme tombe,

Puis, deux, puis trois.

Les malins eux sont encore là
Les malins sont toujours là !


Des malins sont toujours là pour vous promettre
Que ça peut s’arranger,
Si seulement on s’en donne la peine…

Ne les écoutez pas, non
Ne les écoutez pas,
Ne les écoutez pas, non
Ne les écoutez pas.

mardi, 28 octobre 2008

Ô Combien ? (part.1)

Combien d'hivers avant le dernier hiver ?

Combien de matins avant le dernier matin ?

Combien de jours avant la dernière nuit ?

Combien de nuits avant que l'on t'oublie ?

 

Dans ta boite en sapin, Bon Dieu, que tu es loin !

Dans ta boite en sapin, Bon Dieu, que tu es loin de nous !

 

Dévoré par les vers, jusqu'au bout asticoté

Attendant la Toussaint pour voir le défilé

De tes chers enfants

Qui t'auront fait claquer

De tes petits enfants

Qui sauront te venger

 

Dans ta boite en sapin, Bon Dieu, que tu es loin !

Dans ta boite en sapin, Bon Dieu, que tu es loin de nous !

 

(...)

 

 

 

lundi, 27 octobre 2008

L'Etat voyou (le retour)

L'Etat voyou...
Il veut ta sueur,
Il veut tes larmes,
Il veut ton flouze,
Pour te tenir
En esclavage.
L'Etat voyou...
Il n'a pas besoin
De faire des braquages.
Il lêve l'impôt
Grâce à la loi
Qui est son arme.
L'Etat voyou...
Il pille la France
Sans états d'âmes
Il sévit partout
Avec ses flics
Avec son fisc
Et tous les sbires
Qui sont à sa solde
Car l'Etat voyou...
Il paie une foule
De mercenaires
Et ces nantis
De fonctionnaires
Il leur faut des sous
Alors pour renflouer les caisses
On rançonne.
Et l'Etat s'en fout...
L'argent, pour lui,
ça n'est pas un problème
Car c'est grâce au tien,
Qu'il continue
De faire son business…

Allez !

PONT


REFRAIN

« Tu n’y vois rien peut-être
Ou tu t’en fous
Mais l’Etat mon pote, je te le dis
C’est un voyou

Tu n’y vois rien mon pote
Où tu t’en fous
Mais l’Etat vois-tu, si tu m’en crois
C’est un voyou

Et si c’est vrai que j’exagère,
Et pas qu’un peu,
Dans le fond, tu sais
Je ne suis pas loin de la vérité


Et si c’est vrai que j’exagère,
Et pas qu’un peu,
Le parodie s’approche franchement
De la vérité ».


SOLO

Mais la vérité
Qui s’en soucie
De la vérité ?
Et la vérité
C’est que l’Etat, il en profite



COUPLET 2

II. L’Etat voyou
Il aime le luxe
Et la bonne chair
Son train de vie
Pharaonique,
Mon pauvre ami,
Il te coûte cher
Car pour l’entretenir
C’est bien logique
Y a pas le choix
Faut qu’il te saigne.
Pour financer
La retraite à vie
De ses ex-ministres
Les gardes du corps
Du président
De la République
Et de ses gosses
De sa gonzesse
Et de son ex.
L’Etat pique-sou
C’est une fripouille
Qui magouille
Et qui te ponctionne
Qui te dépouille
Et te sanctionne
Il règlemente
Quand il a envie
Dérèglemente
Quand il a envie
Modifie la loi
Brise le pacte social
Dont il se branle
Comme de sa première guerre
Et il te matraque
Il te condamne
Et il t’exploite
Sans la moindre gêne

L’Etat voyou
C’est un bandit
Organisé
Un faux justicier
Qui redistribue
Mais toujours aux mêmes,
Planque bien tes fesses
Si tu ne veux pas
Qu’il te les prennent
Ce grand arnaqueur
De première
Ce serial taxeur
Lâche à tel point
Qu’il te flashe par derrière
Et qu’il récidive
Dans l’excès de pouvoir
Et l’excès de vitesse
Pour voler ton fric
En spécialiste
Voire en esthète.
Il veut des efforts
Pour son confort
Les frais de la princesse ?
Aucun souci
Il les rackette.
Cet Etat voyou
C’est un tas de voyou
Bien propres sur eux
Mais crades dans leurs têtes
Cet Etat voyou
Faudrait qu’on l’arrête
Et le foutre au trou
Mais comme personne
N’est habilité
Faut bien que je m’y colle
En ménestrel.

mercredi, 22 octobre 2008

La MAO...

Ce n'est pas le guide de la révolution communiste,

Ce serait plutôt une arme de création massive...