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vendredi, 31 juillet 2009

Lettre de motivation

Voilà donc la prose que j'ai pondu pour répondre à la question posée par l'organisation du concours DEBOUT LES MOTS, à savoir :

Qu'est ce qui vous motive dans l'écriture ?

J'ai essayé d'éviter les poncifs mais on se trouve alors confronté à d'autres écueils...

 

Bref, ça donne ceci :


Ecrire, pour moi, c’est comme partir dans une aventure hasardeuse, depuis un point de départ imaginaire vers une ligne d’arrivée virtuelle. Car, plus encore que le goût du défi, l’écriture partage avec le sport, la noblesse de l’incertitude…

Dans quel périple on s’embarque lorsqu’on prétend capturer l’idée par une hypothétique mise en forme ? On l’ignore et c’est heureux car, si on pouvait l’imaginer, et à moins d’être fou furieux, on hésiterait à braver, tantôt les pièges du parcours, tantôt l’étroitesse du chemin et on passerait à côté d’instants de pure grâce, de trouvailles inattendues, d’inoubliables rencontres avec soi même et avec les autres.

Lorsque l’ascension veut bien se concrétiser par une échappée belle, mieux vaut savoir raison garder car, la plupart du temps, cette envolée ne durera pas et la descente à suivre s’annonce vertigineuse sous la menace d’une chute éventuelle : c’est qu’on échouera le plus souvent à retranscrire dans tous les détails ce que la Muse gracile était venue nous murmurer à l’oreille.

Qu’à cela ne tienne s’agissant de moi qui écrit un peu comme d’autres se lanceraient dans le « footing » : la forme, je la garde, en faisant suer mes neurones et mon petit ventre. A l’instar d’un coureur de fond, je teste l’endurance de mon âme et de mon corps…Et si cela ne permettra jamais d’atteindre le bonheur absolu, cela justifie à tout le moins une pratique régulière de l’exercice.

Bien sûr, je doute qu’une telle couche de prose suffise à masquer à des yeux connaisseurs l’évidence la plus crue. Mais qui oserait avouer de but en blanc que l’écriture ne servirait en fait que de béquille à ceux qui ne savent pas vivre ?

Le même qui osera répondre qu’au fond, cela importe peu, et que c’est tant mieux même si les mots peuvent aider certains à se tenir debout.

Saluant donc bien bas votre honorable assemblée, je retourne essayer de les faire tenir debout mes mots…

A bientôt,

Gym du TéléZéroJour Project

 

Presque Parfait (acte 1)


I.

Je me suis réveillé tôt, ce matin,

Les oiseaux chantaient déjà

Le soleil n’était même pas levé

C’est tellement rare pour moi...

Et je me suis dit :

« Quelle beauté !

La chance est avec moi…

Le monde serait presque parfait

Avec une fille dans mes bras ».


II.

J’ai siffloté un vieux reggae,

En hommage à Nesta,

Et j’ai questionné ma guitare

D’un bref glissement de doigts,

Elle m’a répondu :

« Cueille le jour !

Bob va guider tes pas…

Profite à fond de chaque seconde,

Donne le meilleur de toi ».


REFRAIN :

J’ai regardé tout autour de moi,

J’ai regardé en prenant mon temps,

Et j’ai vu la beauté, l’incroyable beauté,

L’irradiante beauté du monde.

Du Flamenco à l'Highlander!

Et oui, qui l'aurait cru ?

Que j'accompagnerai à la guitare une crooneuse aux accents chamaniques, arrivée de San Francisco pour atterrir dans une improbable

scène ouverte parisienne, à vocaliser des airs de flamenco new age...

J'en profite pour remercier les amis habituels du Paloin et de l'Highlander; en l'occurence : Violaine, JC, Fred et Olivier...

Nous avons pu apprécier les prouesses vocales d'Olivier sur Bordel de Ville!

Et nous attendons ses prouesses de traduction du "Paloin" en espagnol (El Nolejos) et en anglais (The Not Far)...

Il faut le coacher l'animal car il serait un peu fainéant sur les bords...

Nous avons appris par ailleurs que Miss Fred allait se mettre à la pratique du chant et du conte ce qui nous permettra de l'embaucher

très prochainement dans le cadre des programmes de TéléZéroJour.

Magnifique, n'est-ce pas?

A +