mercredi, 27 août 2008
Tous les matins (acte II)
cf. premier épisode
Depuis, donc,
La vie m'impose
Son rythme fou qui m'indispose
Tous les matins...
Se réveiller
Et au saut du lit,
S'habiller,
Sans même avoir bu un café
La tête encore dans le pâté
Comme tous les matins,
Comme tous les matins,
Comme tous les matins,
De ma vie.
Mais comment faire pour se défaire
Des habitudes qui nous enserrent ?
Et nous empêchent de faire ce que l'on veut
Surtout quand on ne sait pas ce que l'on veut...
Mais comment faire pour se défaire
Des habitudes où l'on s'enferrent ?
Et qui nous empêchent de faire ce que l'on veut
Maintenant que je sais enfin ce que je veux
A présent, je voudrais glander
Tous les matins, pouvoir chanter
Chanter les choses que personne n'ose
Avec des mots gais ou moroses
Chanter les choses que nul n'oserait
Dans les services hiérarchisés
D'une grosse société
D'une grosse société
Et comme je l'ai fait
J'ai été viré !
Faute grave, les salauds
Pas d'indemnité,
Et plus de chômage, ni de rmi
Alors depuis...
(la suite au prochain épisode sur TZJ, le canal qui vous préserve de la TV)
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mardi, 26 août 2008
Tous les matins (acte I)
Tous les matins,
La vie m'impose son rythme lent
Qui m'indispose
Tous les matins,
Je reste au lit à flemmarder
Jusqu'à midi
Et puis, je gratouille un peu la guitare
En attendant la prochaine nuit
Pour me coucher encore plus tard
Comme tous les matins,
Comme tous les matins,
Comme tous les matins,
De ma vie.
Mais comment faire pour se défaire
Des habitudes qui nous enserrent ?
Et nous empêchent de faire ce que l'on veut
Surtout quand on ne sait pas trop ce que l'on veut
Moi,
J'aimerais bien aller bosser, sans rire !
Tous les matins, aller jacter, sans rire !
Avec des collègues sympathiques (rires)
Au sein du service informatique (rires)
D'une grosse société
D'une grosse société
Et un jour enfin, c'est arrivé...
Depuis...
(la suite au prochaine épisode, sur TZJ le canal qui vous détourne de la TV).
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vendredi, 22 août 2008
Les Hommes-Fourmis (acte I)
C'est ici que commence la ville,
Sur le bitume, au milieu des champs...
Loin du coeur de la ville,
L'artère routière est déjà sous pression.
Dans la cohue, tout parait tranquille
Il règne une sorte de résignation
Mais la tension reste extrème
Au coeur même du bouchon.
Les hommes sont fatigués
Les femmes sont énervées
Bloqués sur l'autoroute,
Pares-chocs contre pares-chocs,
Gagnant mètres après mètres...
Ils écoutent de la musique
A l'abri de leurs bulles en verre,
Les hommes et les femmes dans leurs caissons de fer
se dirigent vers la grande fourmilière
Vers la ville,
Vers la ville,
Vers la ville,
Comme des hommes-fourmis
Sur la route qui fourmille de vie...
Comme des hommes-fourmis
Laborieux et soumis...
Ils voyagent en solitaire
Lors des trajets pendulaires
Du travail à leurs logis
Tous les soirs ils retournent au nid
Comme des hommes-fourmis
Sur la route qui fourmille...
Comme des hommes-fourmis
Quand ils roulent au ralenti...
Comme des hommes-fourmis
Qui se grouillent vers la ville
Qui se grouillent
Et qui grouillent dans la ville,
Comme des hommes-fourmis...
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