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lundi, 14 juillet 2008

Enquête de l'été : Dopage sur le Tour ?

Oui, ayant lancé la question, pas toute neuve, du dopage sur la grande boucle, je me devais de mener une petite enquête sur les modalités actuelles de la lutte contre ce fléau sur le TDF 2008.

Je livre ici la publication d'un article du Nouvel Obs consacré au sujet.

Je note à titre liminaire que le problème du contrôle au long cours, c'est-à-dire avant la compétition, ne semble guère efficace tel qu'il est mené actuellement, ce qui laisse entier l'interrogation que je soulevais dans une précédente note. On note cependant le grand progrès que constitue le passeport sanguin.

 

 

TOUR DE FRANCE

Les modalités de contrôle antidopage
NOUVELOBS.COM | 11.07.2008 | 17:11
Voici les grandes lignes du système de contrôle antidopage mis en place sur le Tour de France 2008.

- Avant le Tour : L'Agence française de lutte contre le dopage (Afld) organise une soixantaine de contrôles inopinés et ciblés sur toutes les équipes en France et à l'étranger. Hors de l'hexagone, elle sollicite le concours des autorités antidopage locales ou de l'Agence mondiale (AMA). Le principal obstacle a été de réunir les informations concernant la localisation des coureurs.
A dix jours du départ, les 20 équipes étaient localisées et une trentaine de contrôles inopinés réalisés, certains coureurs ayant été contrôlés plusieurs fois. Les traditionnels tests sanguins d'avant compétition sont effectués quelques jours avant le départ sur les 180 partants. Ils sont ensuite envoyés à Lausanne pour analyse et les résultats intégrés au passeport sanguin de l'Union cycliste internationale (UCI).

- Durant le Tour : Le bilan statistique des contrôles devrait s'établir à 180 tests comme en 2007. En revanche, ils devraient être moins automatiques et plus aléatoires de façon à permettre à l'Afld de briser le système et ne plus contrôler systématiquement des coureurs qui pourraient se préparer à être testés. Les contrôles du maillot jaune et du vainqueur d'étape devraient perdurer.
Des contrôles inopinés dans les hôtels sont également prévus entre 6h00 et 21h00. 8 chaperons sont mobilisés afin d'éviter qu'un coureur ne se retrouve livré à lui-même avant le prélèvement, l'annonce des coureurs soumis au contrôle se faisant le plus tard possible.
Comme la loi française le lui permet, l'AFLD prélèvera, outre sang et urine, des phanères (ongles, poils, cheveux) qui ne seront analysés que si les échantillons A et B sont positifs.
Les analyses urinaires comprendront "très régulièrement" la détection de l'EPO, en plus des substances traditionnelles (corticoïdes, stimulants, stéroïdes anabolisants etc...).
Les contrôles sanguins seront également quasiment routiniers et fractionnés en deux: une partie partira à Lausanne pour détection de l'hormone de croissance (hGH) pour laquelle le laboratoire suisse est équipé, le reste sera traité à Châtenay-Malabry, responsable également des analyses urinaires. Ce laboratoire rendra les résultats en 48 heures, 72 en cas de recherche d'EPO.

- Après le Tour : Deux cas de figure sont prévus en cas de violation du règlement antidopage. Si le coureur est français, la Fédération française de cyclisme (FFC) est responsable de la procédure, si c'est un étranger elle est du ressort de l'Afld. Comme lors de Paris-Nice, l'AFLD accepte les autorisations d'usage thérapeutique délivrées par l'UCI.

 

 

18:16 Publié dans NIOUZERIES | Lien permanent | Commentaires (0)

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