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dimanche, 24 décembre 2006
Maxim 's Story (en très résumée et en chanson) :
$$$ CIAO NEW YORK $$$
I.
Max en a plein les bottes de traîner dans New York
A la recherche d’un bar pour y jouer son folk
Il n’a plus que la manche pour gagner sa croûte ici
Où est donc passée la gloire qu’un voyant lui avait prédit ?
C’était une belle connerie, mais c’est comme ça.
Il se sent étranger aux soucis de ses pairs
L’angoisse de l’avenir est vraiment secondaire
Quand la première urgence c’est d’apprendre à survivre
Au milieu des clochards qui zonent à moitié ivres
Il voudrait s’en aller loin des lumières de la ville
De ces maudites lumières qui agacent ses pupilles
Il voudrait s’en aller loin des lumières de la ville
Pour pouvoir retrouver la vraie couleur de la nuit
Sans gyrophare, sans clignotant, sans spot
Sans néon, ni fard d’aucune sorte
Il voudrait se glisser
Dans l’épaisseur de la nuit
II.
Max ne supporte plus la fourberie des gens
Qui se marchent dessus et s’excusent poliment
La compétition qui règne de la terre jusqu’au ciel
Du niveau des trottoirs jusqu’en haut des grattes-ciel
Il rêve de s’évader de cette prison de murs
Sillonnée par des rues, bloquées par des voitures
Qui rassemblent les hommes pour mieux les exclure,
Les laissant comme des mouches au milieu des ordures
Il voudrait échapper à l’attraction de la ville
Et à sa puanteur qui pollue ses narines
Il voudrait s’extirper de cette concentration stérile
Pour respirer ailleurs le vrai parfum de la nuit
Et il imagine alors un ciel
Débarassé de cette forêt d’antennes
Fièrement dressée ici
Au sommet des buildings
Allez ciao New York
Allez ciao New York
Ciao New York !
III.
Max a repris la route qui le ramène au pays
Une petite ville perdue au fin fond du Missouri
Il s’est payé une bagnole en revendant sa guitare
Pour la moitié de son prix, environ mille dollars
La radio lui balance un vieux tube de Springsteen
Et pendant un instant, il se prend pour James Dean
Il avale le bitume et chante à travers la nuit
Il bouffe le macadam pour fuir New York City
Il s’en va loin, très loin des lumières de la ville
De ces maudites lumières, symboles de son exil
Il s’en va loin, très loin des lumières de la ville
Et il retrouve enfin la vraie couleur de la nuit.
Plongeant dans l’Amérique chère à son cœur
Dans ses espaces, sa profondeur
Même au réveil, ses rêves ne le quittent plus jamais
Il s’enfonce dans la nuit, Maxime
Et il chante dans la nuit, Maxime :
Allez ciao New York
Allez ciao New York
Ciao New York !
19:25 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
mercredi, 20 décembre 2006
Star'académorts I
N. :
He bien bonjour à tous, c'est Nikos en direct de la Star'ac ! Si si, il m'arrive de me produire sur l'excellent blog (pas assez lu) de mon ami gymac (c'est d'ailleurs pour lui faire une chouette pub gratuite, enfin pas tant que ça, je ne fais rien de gratos : je vous rappelle que je suis quand même Nikos de la Star'ac, ah ah !).
Enfin bref, je ne dévoilerai pas l'accord pris avec ce naze de gymac et qui pourrait s'avérer d'ailleurs contraire aux bonnes moeurs (ceux que ça intéresse pourront se reporter à l'article 1133 du code civil), j'interroge ce soir Florian, le grand gagnant de l'année dernière (les puristes savent que ce n'est pas vrai et que le grand gagnant de l'année dernière est une grosse gagnante mais bon, c'est pour déconner, il paraît que c'est dans l'esprit de cette catégorie du blog, qui s'intitule je vous le rappelle "Jactances". Entre nous, il y va d'ailleurs fort le gymac et il exagère un brin car franchement ça jacte pas bézef sur son blog...
Mais où en étais-je déjà ?
J'ai pas mes notes comme à la télévision et je m'y perds avec ces conneries. "Ressaisis toi Nikos !"
Je vous disais donc que je suis avec le beau Florian qui vient de sortir son album comme tous les gagnants de la Star'académorts et que justement mon boulot à moi Nikos, c'est de l'interviewer pour lui faire de la promo (y en a jamais assez de la promo, sinon ça se saurait...). Alors, je voulais demander à Florian le sens caché de son deux titres baptisé précisément "Sens caché".
Pas mal comme introduction, hein? vous en conviendrez... Alors Florian, ta réponse...
F :
Ouais bonjour d'abord aux lecteurs de TZJ (y a quelqu'un en ligne ? non,j'déconne...) ben voilà, comme tu sais Kikos..
N:
Non, non Florian, moi c'est Nikos, de la Star'académorts, j't rappelle!
F :
Ouais, bon, donc comme je te disais, Rikos, le titre du Cd, c'est en lien avec le titre des chansons...
N :
Ah oui je me permet d'indiquer à ce sujet à nos chers lecteurs (le pluriel est de trop, non ?) que le premier opus s'intitule "Arrête d'être con" (dis donc Florian, tu n'a pas co-écrit ça avec Didier Super par hasard ? Non c'est pour savoir, en tous cas on sent que c'est du vécu) et le second "Il manquerait plus que les keufs". Pas mal d'ailleurs ce côté rap que tu mélanges joliment avec ton style variétoche habituel. Ouais je sais je parle plus direct qu'à la téloche mais c'est gymac qui m'a dit que je pouvais tout lâcher ici (vu que c'est confidentiel, voire virtuel)... Donc, Florian, tu parlais d'un lien... Je sens que ça doit voler dans les hautes sphères. Me trompe je ?
F :
Ben Pikos, tu sais bien que j'ai pas été élevé à la graine de Dominic A et que côté spiritualité je décolle guère plus haut que Vincent Perrot (qui lui roule très vite, en revanche, faut dire sur des routes sans radar)...
N :
Ouais bon ben accouche, Florian, on a la pub à balancer.
F :
Quoi sur ce blog de branque, je rêve...
N :
Ben faut bien y venir sinon "comment qui va faire" pour bouffer le gymac, tu crois pas que c'est avec les autres catégories de son blog genre "poète-poète" qu'il va gagner sa croûte ! Faut voir les choses en face!
Donc, s'agissant de ce lien entre ces somptueux textes ?
F :
J'y viens, j'y viens Tykos...(s'allumant une clope). En fait, tu vois si je remonte à la genèse de la création...
N:
Non, putain, pas aussi loin : on n'a pas le temps !
F :
Alors, pour faire court, y a dû y avoir une sorte de message subliminal de mon producteur qui m'avait fait comprendre qu'après le Cd il serait de bon ton de sortir un remix.
N :
Quoi déjà ! t'as pondu que deux misérables merde et vous envisagez déjà le remix ? Franchement, vous abusez plus encore que chez nous. Et pourtant à la Star'académorts, on est des professionnels.
F :
Je te l'accorde Bikos mais regarde un peu si c'est pas mon inconscient d'auteur qui s'est exprimé. Si tu mets le premier titre juste après le second, qu'est ce que tu obtiens MiKos ? Hein, qu'est-ce que t'obtiens ? Ben t'obtiens le titre du remix à venir, d'où "Sens caché" car le deux titres préfigure déjà cette future oeuvre ! N'est ce pas remarquable ? Bon d'accord je m'la raconte mais...
N : (l'interompant)
Quoi !? Mais, j'entrave que dalle ! Franchement, je te préférais l'année dernière, Florian, quand tu chantais "Elle est si jolie", au moins c'était plus clair...
F :
Arrête d'être con...
N :
He je te permets pas, Florian, t'oublie à qui tu parles mon coco...
F :
Non mais c'est juste le titre du premier texte, ok ?
Maintenant tu mets le second titre avant (il manquerait plus que les keufs) et, voilà, le tour est joué. Du grand art, j'te dis...
N :
"Il manquerait plus que les keufs"
"Arrêt(ent) d'être con".
Ah, d'accord!!!!!
"Il manquerait plus que les keufs arrêtent d'être cons".
Mais finalement, j'y pense :
Florian, avec ce remix, tu te lancerai pas discrètement dans le grand bain de la chanson engagée...le genre Bénabar ou Vincent Delerm ? Dis moi.
F :
Mais, tout à fait, Ficos. il paraît que c'est un bon filon pour gagner du blé. Enfin, surtout pour mon producteur, parce que le blé moi j'en vois pas trop la couleur.
N: Ouais mais arrête d'être con !
F : Quoi ?
N: Non non rien, je me délectai de la finesse de ta prose. Il manquerait plus que les keufs...arrêtent d'être con. C'est d'un drôle !!! Je sens que ça va plaire. Surtout chez les d'jeuns.
F : Ah ouais t'as compris maintenant...c'est pas trop tôt.
N: (soupirs)
Ok, donc, Florian, bientôt ton magnifique remix en exclu sur le blog de gymac, j'imagine ?
F :
Ben oui, ça marche ! Mais pas avant janvier 2007, parce que là je me casse en vacances au soleil.
N:
Très bien, t'en as besoin à ce que je vois. Allez ciao, Florian, sans rancune et à la prochaine. On va balancer la pub maintenant.
F :
Allez, salut, Zikos et merci.
N : (en aparté)
Putain, il a raison : faut vraiment qu'il arrête d'être con.
21:05 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 décembre 2006
Comme toujours
Couplet 1 :
C’est toujours la même histoire qui se déroule
Le même raccourci que l’on prend
Et puis c’est l’imprévu qui déboule
Et bouleverse tous nos repères
C’est toujours la même foi qui nous porte
Aux premières lueurs du matin
C’est toujours le même élan qui nous transporte
Même s’il demeure sans lendemain
C'est toujours la même femme qui nous hante
Le même désir qui nous tiraille :
Vivre pleinement cette existence
Mais ne pas vivre que de jouissances
C’est toujours la même distance qui nous sépare
Le même esprit qui nous unit
Le même miracle de l’amour
Cet amour qui n’a pas de nom
Pré-refrain 1 :
C’est toujours le même sanglot qui remonte
Toujours la même révolte qui nous emporte
Le même flot de colère qui nous inonde
Avant de revenir vers les eaux calmes
Refrain :
C’est toujours la même histoire
C’est toujours le même cri
Toujours la même mémoire
Et cette mémoire, elle nous démange
C’est toujours la même histoire
Que ce soit toi ou moi
On pleure pour se faire entendre
Comme des gosses capricieux.
Couplet 2 :
C’est toujours le même sang qui nous réchauffe
Et qu’il faudrait penser à donner
C’est toujours le même bon sens qui nous exhorte
A secourir l’humanité
C’est toujours la même peur qui nous obsède
La peur, elle fait litière de tout
C’est toujours dans l’action qu’on s’en libère
La peur, elle craint les aventures
C’est toujours la même bataille qui fait rage
La même violence que l’on décharge
C’est toujours la folie qui nous embarque
Dans son huis-clos sub-thalamique
C’est toujours la même joie qui explose
Et qui nous ramène vers la sortie
Les entrailles de la Terre
Ou le beau sexe d’une amie
Pré-refrain 2 :
C’est toujours le même refrain que l’on chante
Le même air qu’on fredonne sans arrêt
C’est toujours la même fierté qui nous bloque
Cette fierté qu’on ravale tous comptes faits
Refrain 2 :
C’est toujours la même histoire
Toujours la même envie
Toujours le même hasard
Ce hasard qui fait si bien les choses
C’est toujours la même histoire
Toujours le même credo
Toujours le même combat
Pour devenir citoyens
On se souvient du sauvage
On se souvient des odeurs de carnages et du sang
Et on ressent un désir en nous,
Un désir si puissant
Ce désir de l’être humain,
D’être humain
Etre mieux,
Qu’être grand
Etre au cœur pur
L’heureux-péen ?
On a tué le sauvage
Mais on se souvient des carnages et du sang
Et on ressent un désir en nous,
Un désir si puissant,
Ce désir d’être humain,
D’être humain
Et d’être libre
Et d’être vrai
Et d’être juste
A l’équilibre
Ce désir d’être humain
D’être humain
Et d’être libre
Et d’être vrai
Et d’être pile
En équilibre
21:30 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
La bagarre
J'ai l'oeil mauvais de quelqu'un qui veut se battre
J'ai l'oeil mauvais d'un mec qui veut cogner
Je ne cherche pas les solutions de compromis
Je propose de rompre avec l'hypocrisie
Et si je sais que mon plan est déjà condamné
De cela je veux rester seul juge
Quand la mauvaise foi devient la chose la mieux partagée
Il faut engager le combat pour la rompre
A ce stade, discuter ne sert plus à rien
Et écrire n'a strictement aucun effet
A ce stade j'aimerais avoir la force de chanter
Mais je ne ressens que le besoin de crier
Et si j'espère que ce cri me fera décrocher une étoile
Et que cette étoile me servira de guide,
Pour prendre la dimension de la mesure
Et faire de moi quelqu'un de pacifique,
J'ai l'intuition que cette idée est un leurre
Et que je continuerai la bagarre.
18:40 Publié dans ACTION POETE | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 décembre 2006
L'arme absolue
Hey Mister Bush
Play a song for me
A song of freedom and peace
Maybe in your dreams.
Non, sérieusement, Monsieur Bush
Que penses-tu du son de la guitare de Jimi Hendrix ?
N'est-ce pas une formidable arme de création massive ?
A te lire,
Fraternellement.
10:43 Publié dans AU PROGRAMME DU RESTE DU MONDE | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 09 décembre 2006
Une vision sans télé
La vision comme moteur
Et la volonté.
Sans autre ambition.
La solution radicale :
Mettre l'accent sur la liberté,
Sur ce qui ne s'achète pas
Et qui n'est pourtant pas donné.
A toi d'inventer ta vision
Sans télévision
Mais cela ne saurait suffire
A toi de suivre ta vision
D'aller jusqu'au bout de l'idée
Sans autre ambition
Que d'essayer de la suivre.
22:25 Publié dans GYMAC DOCTRINE | Lien permanent | Commentaires (0)
L'argent ne vaut rien
Ne tombez pas dans le piège
De l'argent.
L'argent ne vaut rien
Ce n'est qu'un putain de moyen.
Ne prenez jamais les chiffres au pied de la lettre...
22:15 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
Oh le misogyne !
La femme pour l'homme,
C'est un peu le baromètre du bon sens
Et du plaisir.
Que peut on rêver de mieux comme animal de compagnie ?
22:09 Publié dans JACTANCES | Lien permanent | Commentaires (0)
La masturbation ?
La masturbation ?
C'est la seule drogue
Qu'on a toujours sous la main
(Jean-Edern Hallier)
21:46 Publié dans AU PROGRAMME DU RESTE DU MONDE | Lien permanent | Commentaires (2)
D'être acteur...
Il a commencé par vouloir être acteur
Et il a fini détracteur.
Des tracteurs ?
Non, d'être traqueur.
De star ?
Ouais,
Paparazzi quoi.
21:26 Publié dans BLOG A PARTICULES | Lien permanent | Commentaires (0)