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vendredi, 31 juillet 2009

Presque Parfait (acte 2)

Continuons la route vers la "presque perfection"...


III.

Je suis descendu faire le marché,

Au souk en bas de chez moi,

J’ai acheté des fleurs, des fruits…

Allez savoir pourquoi…

A la vendeuse qui m’a souri

J’ai souri en retour,

Elle m’a laissé son numéro,

C’était vraiment mon jour !


IV.

Et ma bécane a démarré pile poil,

C’est un putain d’exploit !

Je suis arrivé à l’heure au stade,

Les potes n’y croyaient pas…

Et j’ai planté deux buts de oufs,

Deux frappes en pleine lucarne !

J’ai cru qu’un Dieu m’avait donné

Le pied droit de Zidane…



REFRAIN :

J’ai regardé tout autour de moi,

J’ai regardé en prenant mon temps,

Et j’ai vu la beauté, l’incroyable beauté,

La fragile beauté du monde.

Lettre de motivation

Voilà donc la prose que j'ai pondu pour répondre à la question posée par l'organisation du concours DEBOUT LES MOTS, à savoir :

Qu'est ce qui vous motive dans l'écriture ?

J'ai essayé d'éviter les poncifs mais on se trouve alors confronté à d'autres écueils...

 

Bref, ça donne ceci :


Ecrire, pour moi, c’est comme partir dans une aventure hasardeuse, depuis un point de départ imaginaire vers une ligne d’arrivée virtuelle. Car, plus encore que le goût du défi, l’écriture partage avec le sport, la noblesse de l’incertitude…

Dans quel périple on s’embarque lorsqu’on prétend capturer l’idée par une hypothétique mise en forme ? On l’ignore et c’est heureux car, si on pouvait l’imaginer, et à moins d’être fou furieux, on hésiterait à braver, tantôt les pièges du parcours, tantôt l’étroitesse du chemin et on passerait à côté d’instants de pure grâce, de trouvailles inattendues, d’inoubliables rencontres avec soi même et avec les autres.

Lorsque l’ascension veut bien se concrétiser par une échappée belle, mieux vaut savoir raison garder car, la plupart du temps, cette envolée ne durera pas et la descente à suivre s’annonce vertigineuse sous la menace d’une chute éventuelle : c’est qu’on échouera le plus souvent à retranscrire dans tous les détails ce que la Muse gracile était venue nous murmurer à l’oreille.

Qu’à cela ne tienne s’agissant de moi qui écrit un peu comme d’autres se lanceraient dans le « footing » : la forme, je la garde, en faisant suer mes neurones et mon petit ventre. A l’instar d’un coureur de fond, je teste l’endurance de mon âme et de mon corps…Et si cela ne permettra jamais d’atteindre le bonheur absolu, cela justifie à tout le moins une pratique régulière de l’exercice.

Bien sûr, je doute qu’une telle couche de prose suffise à masquer à des yeux connaisseurs l’évidence la plus crue. Mais qui oserait avouer de but en blanc que l’écriture ne servirait en fait que de béquille à ceux qui ne savent pas vivre ?

Le même qui osera répondre qu’au fond, cela importe peu, et que c’est tant mieux même si les mots peuvent aider certains à se tenir debout.

Saluant donc bien bas votre honorable assemblée, je retourne essayer de les faire tenir debout mes mots…

A bientôt,

Gym du TéléZéroJour Project

 

Presque Parfait (acte 1)


I.

Je me suis réveillé tôt, ce matin,

Les oiseaux chantaient déjà

Le soleil n’était même pas levé

C’est tellement rare pour moi...

Et je me suis dit :

« Quelle beauté !

La chance est avec moi…

Le monde serait presque parfait

Avec une fille dans mes bras ».


II.

J’ai siffloté un vieux reggae,

En hommage à Nesta,

Et j’ai questionné ma guitare

D’un bref glissement de doigts,

Elle m’a répondu :

« Cueille le jour !

Bob va guider tes pas…

Profite à fond de chaque seconde,

Donne le meilleur de toi ».


REFRAIN :

J’ai regardé tout autour de moi,

J’ai regardé en prenant mon temps,

Et j’ai vu la beauté, l’incroyable beauté,

L’irradiante beauté du monde.

Du Flamenco à l'Highlander!

Et oui, qui l'aurait cru ?

Que j'accompagnerai à la guitare une crooneuse aux accents chamaniques, arrivée de San Francisco pour atterrir dans une improbable

scène ouverte parisienne, à vocaliser des airs de flamenco new age...

J'en profite pour remercier les amis habituels du Paloin et de l'Highlander; en l'occurence : Violaine, JC, Fred et Olivier...

Nous avons pu apprécier les prouesses vocales d'Olivier sur Bordel de Ville!

Et nous attendons ses prouesses de traduction du "Paloin" en espagnol (El Nolejos) et en anglais (The Not Far)...

Il faut le coacher l'animal car il serait un peu fainéant sur les bords...

Nous avons appris par ailleurs que Miss Fred allait se mettre à la pratique du chant et du conte ce qui nous permettra de l'embaucher

très prochainement dans le cadre des programmes de TéléZéroJour.

Magnifique, n'est-ce pas?

A +

 

Il y en a sur le MySpace!

Et voilà!

Le titre IL Y EN A (nouvelle formule) est en écoute sur le MySpace de TéléZéroJour...

On verra bien le résultat!

 

Pour participer au concours DEBOUT LES MOTS, il fallait aussi pondre une présentation personnelle sur le thème de l'écriture,

Je posterai bientôt cette prose.

 

A +

 

gym

vendredi, 24 juillet 2009

Objectif 3 Baudets...

En avant hue! Voici donc le second texte pour l'opération DEBOUT LES MOTS...

Et sur le MySpace, une première maquette de l'interprétation musicale va suivre.

Allez, c'est pas le tout, je retourne à la plomberie...

A +

 

IL Y EN A QUI…

I.
Il y en a qui écoutent et d’autres qui s’écoutent…
Il y en a qui y croit, il y en a qui s’y croit…
Il y en a qui espèrent, il y en a qui prospèrent…
Il y en a qui se montrent, il y en a qui démontrent…
Il y en a qui observent, il y en a qui se servent…
Il y en a  qui assurent et il y en a qui s’assurent…
Il y en a qui inventent, il y en a qui se vantent…
Il y en a qui s’expriment, il y en a qui dépriment.

Refrain :
Il y en a…
Il y en a…
Comme toi et moi !
Comme toi et moi !

II.

Il y en a qui en veulent et d’autres qui s’en veulent…
Il y en a qui cogitent, il y en a qui profitent…
Il y en a qui dérangent, il y en a qui se rangent…
Il y en a qui se garent, il y en a qui s’égarent…
Il y en a qui se battent, il y en a qui s’ébattent.

Refrain :
Il y en a…
Il y en a…
Comme toi et moi !
Comme toi et moi !

III.
Il y en a qui s’accrochent et d’autres qui décrochent…
Il y en a qui hésitent, il y en a qui résistent…
Il y en a plein de vies, il y en a plein d’ennuis…
Il y en a qui sont foot, il y en a qui s’en foutent…
Il y en a qui découvrent, il y en a qui se couvrent…
Il y en a pour baiser, il  y en a pour créer…
Il y en a sur des rails et il y en a qui déraillent !

jeudi, 23 juillet 2009

UN HOMMAGE...

A Monsieur ROGER MAGNAC (1916-2009)


I.

L'inévitable nous rattrape toujours : il est dans l'ordre des choses qu'il y ait un début et qu'il y ait une fin...

Une profonde tristesse nous envahit au moment où nous avons vu ton visage pour la dernière fois...

Mais, à l'heure du bilan, Papy, ta vie se révèle riche et généreuse.

Tu as traversé près d'un siècle en exerçant de nombreux métiers et en déployant mille activités.

Tu t'es distingué surtout en tant que technicien et mécanicien pour le compte de l'armée américaine...

Et aussi en tant qu'ingénieur-bâtisseur-réparateur (...) au 22 boulevard Lakanal, au Moulin de Chafort et chez Dani.

Même si tu n'en avais pas les diplômes, tu avais dans les gênes ces talents multiples et tu les mis au service de ta famille, de ton épouse, de tes enfants et petits-enfants ainsi que de tes nombreux amis disparus, que tu rejoins aujourd'hui dans l'éternité.

II.

Ce que ton image évoquera toujours en moi, c'est l'enfance insouciante, lors de mes jeunes années à l'heure où tu étais encore dans la force de l'âge!

Pour te revoir vivant, je ne citerai ici que les noms du « Salon », du « Fond du jardin » ou encore la fameuse expression de « Tour de force » par laquelle tu stigmatisais nos bêtises de gamins...

Méticuleux, tu l'étais, voire « pinailleur », atteint par un syndrome que certains nommeront « maniaquerie », un trait de caractère que tu portes d'ailleurs dans ton patronyme même, un peu comme on porterait un étendard.

Ame au grand coeur mais pour autant pas facile, il faut oser le dire...tu étais indépendant, déterminé voire « forte tête » et on t'aimait pour cela.

Cette résistance, tu l'avais également ancrée dans tes gênes, et résistant tu le devins au plus haut point dans la France occupée en allant récupérer les armes des parachutages, sur ton vélo à remorque, dissimulant un poste TSF au péril de ta vie.

Tu aurais pu mourir là-bas, sur la route de Brives, où tant de tes camarades ont été fusillés...

Mais ton heure à toi n'était pas encore venue. Tu as eu le temps de vivre pleinement et toute une famille en est issue.

III.

Aujourd'hui, même, Papy, où je parle étrangement à ton cercueil, tu ne disparais pas complètement à mes yeux.

Car on retrouve encore beaucoup de traces de toi, à des degrés divers, chez tes enfants bien sûr et tes petits enfants...

Laissons les apprendre à en tirer les bienfaits et à en gommer quelques excès; on ne doit pas imiter servilement un modèle, aussi brillant fût-il.

Voilà, Mon Cher Roger, je pourrai encore longtemps te rendre hommage...

Nous avons eu la chance de te connaître et d'être accompagné par toi.

Ce fût un privilège dont on mesure plus encore la valeur maintenant que tu nous quittes.

Tu as échaffaudé des projets pour plusieurs existences...Tu as bien mérité de reposer en paix...

D'autres continueront la route et poseront forcément leurs pas dans les tiens,

Tu les éclaireras toujours sur le chemin.

Merci pour tout, Papy.

J'avais oublié de vous dire...

...Qu'il s'agit de poser un second texte sur une musique imposée, pour concourir à un événement organisé par l'association DEBOUT LES MOTS.

C'est un concept intéressant qui fait se rencontrer plusieurs corps de métier (auteur, compositeur et musiciens) même si ce n'est pas franchement évident!

En tous cas, la récompense vaut le détour : un passage au "3 Baudets" en octobre avec interprétation en public des textes qui seront choisis par le jury.

J'ai déjà posté sur le MySpace le premier titre intitulé "Le Baptème de l'Air" sur une musique de Cyril DOUAI.

Pour le second, je vais réarranger un texte déjà publié sous le titre "Il y en a..." associé à une musique de Bastien LUCAS.

Je le mettrai en ligne aujourd'hui et, bientôt, il y aura la maquette musicale sur le MySpace donnant une idée de l'interprétation.

 

En parallèle, et concernant un tout autre corps de métier, les travaux de plomberie se poursuivent au Studio PUTOX UNIVERSAL en essayant d'éviter un remake des Grandes Eaux de Versailles...

 

A +


 

mardi, 21 juillet 2009

Un play back pour "Il y en a..."


Voici l'instrumental sur lequel nous allons essayer de poser un texte...

 


podcast

 

Compositeur : Bastien LUCAS

Télé Trash!

Hello, les Loulous,

Une nouvelle idée pour égayer ce mois de juillet un peu tristoune,

Si on s'amusait à pasticher l'exécrable programmation télévisuelle qui reprendra à la rentrée?

He oui, il est important de ne pas oublier les fondamentaux de ce Blog...

Dans le collimateur de TZJ, donc, le feuilleton pourrave de FRANCE 3 deviendrait :

"Poubelle la vie"!

L'histoire se passerait naturellement dans le Nord-Est de l'Hexagone

Dans une banlieue craignos où il pleuverait environ 9 jours sur 10.

On y suivrait les aventures de mecs au chomdu et de nanas érémistes...

De jeunes démerdards survivant dans le marasme économique ambiant

Sans tomber dans le misérabilisme et le naufrage social à tout bout de champ

Mais quand même un minimum pour soigner l'audience...

"Poubelle la vie", c'est classe comme titre, non ?