lundi, 04 décembre 2006
BRULER LA PAPERASSE (Mon rêve)
Encore un papier qu'il me faut remplir
Et dont les cases sont mal définies.
Encore un feuillet bon pour moisir
Dans des archives à mourir d'ennui.
Ou dans la mémoire à chiffres
D'un vulgaire ordinateur
Le modernisme n'est qu'un artifice,
L'archaïsme persiste et demeure...
Toujours
Trop de paperasses,
Trop de paperasses,
Qui n'ont pas le moindre intérêt
Trop de paperasses
Bureaucratiques,
Pour nous sonder
Et nous faire suer
Combien d'heures faudra-t-il perdre
A renseigner cette masse de papiers ?
Combien d'heures faudra-t-il perdre
A faire des croix dans des carrés ?
Trop de paperasses
Trop de paperasses
Qui n'ont pas le moindre intérêt
Trop de paperasses
Trop de paperasses
Qu'on est tenu de compléter
Pour des besoins statistiques,
Pour des besoins inavoués,
Pour des besoins économiques ?
Pour quels besoins ?
Nul ne sait.
Les formulaires sédimentent
Dans des dossiers ventripotents
Alors on scanne et on recycle,
Toutes les données péniblement
Le contenu de ces paperasses
Les machines vont les digérer
Mais l'informatique, quoi qu'on en dise,
Ce n'est pas la panacée!
Toujours,
Trop de paperasses
Trop de paperasses
Qui n'ont pas le moindre intérêt
Trop de paperasses
Trop de paperasses
Qu'on s'évertue à conserver
Combien d'heures faudra-t-il perdre
A classer ces éléments ?
Combien d'heures faudra-t-il perdre
A surnager dans cet océan ?
Fait chier la paperasse
Je rêve de la brûler
Fait chier la paperasse
Je rêve de la brûler.
12:10 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 novembre 2006
Rien ne va plus...alors jouons (final)
On encaisse
Et au bout du compte
On renonce
A chercher du sens
On oublie même
De larmoyer
Et l’absurde,
On va l’affronter.
Patiemment,
Remonter la pente,
Se former
A la résilience
Heureusement
Qu’il nous reste en stock
D’anciennes forces,
Toute la quintessence.
Sur nos fronts
De belles cicatrices
Quelques rides
Qui nous embellissent
Car nos cœurs
Jamais ne s’essoufflent
L’expérience
Nous apporte son souffle
Et un jour,
On ouvre les yeux
Le soleil brille
De tous ses feux
Loin derrière,
De sombres nuages
Devant nous,
De meilleurs présages
Des vieillards rigolent
Comme des gosses
Edentés
Mais toujours féroces
Jusqu’au bout
Comme des morts de faim
On vivra
Sans attendre, rien.
Car cette seconde,
Celle qui va venir,
C’est ta chance
Ou ton préjudice
Cours et danse
Sanctifie cette existence
Convertis cette douleur
La vie le commande.
Cours et danse
Donne toi la chance de tes chances
Donne toi la chance du bonheur
Il n’y a pas de hasard,
Seulement des rencontres.
FIN
18:55 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 28 novembre 2006
Le musicien de métro
Le musicien de métro
Qui joue mieux de la gratte
Qu'un requin de studio
Et qui chante comme un dieu
Pour une poignée de gens
Il joue presque trop bien...
C'est pas bon pour sa caisse
Car tout le monde se dit
Qu'il ne va pas traîner
Bien lontemps par ici
Et qu'il retrouvera bientôt sa place
Parmi d'autres requins...
Oui mais c'est une erreur
Car à le voir jouer
On sent qu'il est heureux
D'enchanter les bas-fonds.
21:05 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)