jeudi, 08 mars 2007
La vie, c'est merveilleux !
Aux voyageurs éphémères de l'univers qui n’ont que la Terre comme vaisseau,
Qui n’ont que la Terre comme patrie, qui n’ont que la vie comme trésor,
On rêve de silence et d'absolu
D’amazones aimantes à demi-nues…
Car c’est bien là le charme de l’impossible
De se donner l’illusion du possible.
Un doigt dans l'engrenage de l'existence
C’est le début d’envies de résistance
Combien y a-t-il de révoltes en sommeil
Qui n’attendent qu’un prétexte, qu’une étincelle ?
Une clameur monte, j’entends des cris
Ils me transperçent mais dans le tréfonds
Je sais que la vie c’est :
Merveilleux !
C’est merveilleux !
Et puis on repart en vrille et ça recommence,
Où ai-je foutu les clés de ma conscience ?
On court toujours après sa solution
Une solution parfaite, mais à quoi bon ?
Dans ce putain d’espace qui nous rassemble,
Avec nos putains de doutes, comme on se ressemble
Tellement d’espoirs pour nous guider
Vers tellement de choses à partager...
Je ne ressens plus de limites
Lorsque je sens ton cœur qui palpite
Je sais que la vie : c’est
Merveilleux !
C’est merveilleux !
C’est merveilleux !
(Solo)
Je n'ai pas vu le temps filer
Même si j’ai soixante ans passés
Je me verrai bien refaire un tour
Du côté de l’amour
Même si c’est parfois la punition
De vivre ensemble tout le temps
Même si me vient l’envie de rire et de pleurer
En pensant que la vie : c’est
Merveilleux !
C’est merveilleux !
C’est terrifiant
Mais c’est merveilleux !
C’est terrifiant
Mais c’est merveilleux !
Je me souviendrai du soleil
Et de ses valses dans le ciel
Une fois redevenu poussière
Libéré de ma chair
Allant saluer la Mort, rassasié et content
Fier de revenir en Terre
Car cette Terre, c’est la vie
Et la vie : c’est merveilleux.
Je n’ai pas de mots pour le dire
Je ne sais pas comment te l’écrire
Car, justement, c’est indicible
Quand c'est merveilleux.
22:10 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Etat Voyou
L'Etat voyou...
Il veut ta sueur,
Il veut tes larmes,
Il veut ton flouze,
Pour te tenir en esclavage.
L'Etat voyou...
Il n'a pas besoin
De faire des braquages
Il lêve l'impôt
Grâce à la loi qui est son arme.
L'Etat voyou...
Il pille la France
Sans états d'âmes
Il est partout
Avec ses flics
Avec son fisc
Et tous les sbires qui sont à sa solde.
Car l'Etat voyou...
Il paie une foule de mercenaires
Et ces nantis de fonctionnaires
Il leur faut des sous
Alors pour renflouer la caisse
On rançonne.
L'Etat s'en fout...
L'argent lui ça n'est pas son problème
Car c'est grâce au tien,
Qu'il continue à faire son business
L'Etat voyou...
C'est une poignée d'énarques
Sans vergogne
Mais qui contrôle tout
Et c'est la France qui trinque sous leur règne
L'Etat voyou...
C'est une poignée d'énarques
Sans vergogne
Qui abusent en tout
Et nos enfants, ils paieront la note.
(mais quels enfants d'ailleurs au fait ?)
20:40 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 28 février 2007
Quand viendra l'heure des mendiants...
I.
Comme des mendiants,
Guitares en bandoulières,
On a marché
Sur les chemins
Pour rencontrer nos frères
Qu’est-ce qu’on a pu galérer…
Comme des mendiants,
Au-delà des frontières,
On a chanté,
L’amour, la vie et le grand univers
Qu’est-ce qu’on a pu rêver…
Nous les mendiants,
Aux cœurs purs,
Nous les mendiants...
On ne savait que trop les écueils de la Ville,
On ne savait que trop l’appétit des puissants.
Mais on savait aussi leurs querelles intestines
Et on savait surtout le pouvoir subversif des chansons
Et puis, c’était notre seule façon de modifier la donne,
C’était notre destin qui s’annonçait farouche.
Il fallait qu’on martèle notre bonne parole
Il fallait qu’on se batte
Pour reconstruire
Un monde…
Débarassé de nos foutus espoirs,
Habité du seul désir de vouloir et d’essayer,
De réessayer…
Et devenir ivres à force d’y croire,
Ne se consacrer qu’à inventer
A ré-inventer de nouvelles histoires,
Comme des mendiants,
Comme des mendiants,
Mûs par une suprême ambition.
Comme des mendiants,
Comme des mendiants,
Animés d’une seule ambition.
Celle de vivre libre,
En étonnant le réel
Et écrire une ligne dans cette saga immortelle…
Vive la Commune !
Vive la musique !
Vive les mendiants !
II.
Comme des mendiants,
Habillés de poussières d’étoiles,
On va lutter,
Contre l’argent sale et les rois de la Terre,
On deviendra des guerriers…
Comme des mendiants,
Drapeau noir pour bannière
On se lèvera
Et, avec nous, une armée prolétaire se dressera.
Avec nous, les mendiants
Surpuissants,
Avec nous, les mendiants,
Pour donner l’assaut aux faubourgs de la Ville,
Et gagner le cœur des quartiers bourgeois,
Pour ouvrir des brêches dans les âmes hostiles
Et, pour un peu, devenir des héros…
Avec nos chants d’amour pour haranguer la foule
Mais aussi la violence de notre art,
On sonnera le réveil des banlieues en ruine
On sortira nos frères des ghettos…
Transcendés par un esprit fraternel,
Prêts à tout pour faire s’embraser le ciel,
Des ailes de tendresse greffées dans le dos
Des fusées de colère sous nos godillots,
On volera de défaites en victoires,
De victoires en défaites
De défaites en victoires
Nous les mendiants,
Nous les mendiants,
On n’aura plus qu’une seule ambition :
Celle de ne plus avoir d’ambition.
Vive la Commune !
Vive la musique !
Vive les mendiants !
23:55 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson