mardi, 21 août 2007
Code maçon : article 8
SOIS LE PERE DES PAUVRES,
CHAQUE SOUPIR QUE TA DURETE LEUR ARRACHERA AUGMENTERA LE NOMBRE DES MALEDICTIONS QUI TOMBERONT SUR TA TETE.
NB: Evidemment si tu prends le métro, tu vas avoir du boulot.
12:32 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 18 août 2007
La comédie musicale de la SNCF (III)
Greg :
Je suis désolé de vous infliger ça, mais...
La réalité est au moins dix fois pire que ça...
Imaginons... que nous soyons vendredi soir,
Imaginons... que nous allions au même rencard...
Lulu :
Laisser traîner les yeux sur les panneaux lumineux,
Laisser traîner les pieds sur le parterre qui miroite
Et regarder encore les beaux écrans lumineux...
Les seuls petits coins de ciel bleu
Que l'on trouve, en sous-sol,
Cri-Cri :
Dans les gares !
Lulu :
Les seuls petits coins de ciel bleu
Que l'on trouve, à toutes heures,
Cri-Cri :
Dans les gares !
Lulu :
Marcher bien gentiment au milieu du peloton,
L'imper collé au fute qui moule les fesses d'une sauterelle,
Rêver à des transports en commun plus folichons
Et partir dans une échappée belle...
Lulu :
Belle
Belle, Belle...
Belle, Belle...
Laisser traîner les yeux sur les panneaux lumineux,
Laisser traîner les pieds sur le parterre qui miroite
Et regarder encore les beaux écrans lumineux...
Pour un peu on se croirait en boite.
Mais...
Cri-Cri :
Les gens ont dans les mains
Des sacs de vingt cinq kilos.
Ils ont au fond d'une poche leur carte orange,
La photo de leurs gosses et puis des tickets-restos...
Très peu de chance, mon pote, pour qu'ils dansent !
En chœurs :
Il n'y a qu'un chemin pour les passagers du train,
Celui de la masse qui les mènent droit dans une impasse...
Il n'y a qu'un chemin pour les passagers du train,
Il n'y a qu'un seul chemin en fait !
Et tout au bout, il y a la défaite.
22:45 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 août 2007
La comédie musicale de la SNCF (II)
TRAIN-TRAIN II
Greg :
Je suis désolé de vous infliger ça, mais...
La réalité est au moins dix fois pire que ça...
Imaginons... que nous soyons lundi matin,
Imaginons... que nous attrapions le même train...
Lulu :
Finir sa nuit d'amour
Sur les banquettes "graffitées",
Coincé entre une vieille peau
Et un beau jeune homme en costard !
Se réveiller chaque fois
Que le train s'arrête à un quai,
Tous les jours...
Tous les jours...
Tous les jours...
C'est...
Cri-Cri :
Le cauchemar !
Lulu :
Tous les jours...
Tous les jours...
Tous les jours...
C'est...
Cri-Cri :
Le cauchemar !
Lulu :
Sentir la bonne haleine
De toutes ces bouches rassemblées...
Dans cette galère à huit heures du mat.
Se venger en lorgnant une gonzesse bien carrossée
Qui lorgne elle-même un type plutôt bath. Normal !
Cri-Cri :
Normal !
Normal,
C'est normal !
Lulu :
Physiquement, ils sont proches
Et c'est pour ça qu'ils sont loin...
Tellement loin de se sentir à l'aise.
Toutes les minutes qu'ils passent
Dans les transports en commun,
Ils mettent leurs vies entre parenthèses.
Cri-Cri :
La plupart sont ici en transit, mais, il y en a certains qui habitent,
Dans les couloirs pleins de courants d'air,
Dans les stations vides du R.E.R,
Quand l'heure se fait étrangère...
Quand l'heure se fait étrangère...
En chœurs :
La plupart sont ici en transit, mais, il y en a certains qui habitent,
Dans les couloirs pleins de courants d'air,
Dans les stations vides du R.E.R,
Quand l'heure se fait étrangère...
Quand l'heure se fait étrangère...
18:00 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)