mardi, 30 janvier 2007
Esclave de la télévision
Par la fenêtre ouverte de sa télévision
Il regarde tourner la planète
Sans jamais quitter sa maison.
Il se croit citoyen du monde
Mais c’est une pure aberration
Pour un type qui parle une seule langue
Et qui n’a jamais pris l’avion.
Il vit dans un monde confiné
Il vit dans un monde éclairé
Par le plasma de sa télévision.
Et il se sent bien protégé
Isolé des réalités
Par la barrière
De la télévision.
Il est toujours fidèle au poste
Quelle que soit l’heure de l’émission
Il connaît par coeur le programme
Des jeux, des films ou des feuilletons…
Tous les soirs à vingt heures précises
Il attend ses informations
La France ne sort pas de la crise
La guerre fait rage au Proche-Orient.
Sans qu’il soit jamais fatigué
Sans qu’il soit jamais rassasié
Par les images qui défilent à l’écran
Il continue de se gaver
Bien tranquille et bien installé
Derrière le mur
De sa télévision
Ce qu’il préfère, c’est avant tout
Les soirs de matchs et d’élections
Quand il se retrouve en pantoufles
Pour commenter les événements.
Il encourage l’équipe de France
Et il l’engueule à l’occasion
Toujours critique, en politique,
Lui qui préconise l’abstention.
Car c’est un orateur génial
Pour convaincre son fils et sa femme
A la tribune du bar, dans le salon.
Et comme sportif en canapé
Nul ne saurait rivaliser
A l’enduro
De la télévision.
La télécommande est son arme
Et l'arme est à répétition…
Pour ricocher de chaînes en chaînes
Au gré de son inspiration
Lorsqu’il n’y a plus de film d’action
Pour servir de divertissement
Il trouvera bien sur un canal
Un programme de substitution
Un dixième de son cerveau veille
Le reste décline et sommeille
Saturé d’images et de sons
Le temps lui manque pour penser
Le temps lui manque pour rêver...
Il est l’esclave
De la télévision.
Refrain final :
C'est un esclave satellisé
Par sa télévision.
C'est un esclave satellisé
Par sa télévision
C'est un esclave satellisé
Par sa télévision,
Un otage de la haute définition.
(ad. lib)
10:35 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 21 janvier 2007
Champions...
I.
Champion du temps présent, qu'il perde ou qu'il gagne
Il sort victorieux de tous les instants
Qu'il passe à courir après le "Saint-Graal",
Soit après un ballon rond ou ovale,
Soit après un chrono super canon,
Soit après une performance que rien n'égale
Champion du monde ou champion régional
Leurs yeux brillent d'une même détermination
Ils savent se dépasser et se faire mal
Pas besoin pour eux d'anabolisants
Ils sont dopés par la compétition
Et par une extraordinaire motivation
Champions...
Toujours pris dans le feu de l'action
Que vous êtes beaux, que vous êtes grands
Dans la douleur,
Et dans l'effort que vous supportez parfois des heures
Ou quelques secondes seulement
II.
Champion d'un seul jour, héros national
Il a réussi à dompter le Temps,
Pendant le temps que durera la finale,
Tout le monde retiendra son souffle dans le stade
Priant le ciel qu'il fasse la décision,
Et, même s'il perd, il sortira sous une ovation
Champion collectionneur, chasseur de médailles
Les trophées s'affichent aux murs de son salon
Sans compter les plus vieux qui sommeillent dans des malles
Et tous ces souvenirs tonitruants
Réveillent encore en lui une émotion
Gravée bien plus profond que dans cette féraille
Champions...
Toujours dans le feu de l'action
Que vous êtes beaux, que vous êtes grands
Dans la douleur,
Et dans l'effort que vous endurez souvent des heures
Ou quelques secondes seulement...
Champions...
On vous prend pour des dieux vivants
La foule vous aime, elle crie vos noms
Et elle vous donne le dernier souffle, l'ultime force
De dépassement, pour lui rapporter la victoire.
Champion de toute éternité !
Champion d'éternité !
23:25 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson
Tous dopés !
Faut pas jouer avec la coco
Faut pas déconner avec la blanche
Mis à part ça, on peut s’amuser
Et abuser nos sens,
A l’existence si excitante
A l’existence, excitante et trépidante.
Regardez bien autour de vous
Tous les gens sont dopés
Regardez bien autour de vous…
Même les nouveaux-nés sont dopés.
Même vos grands-parents sont dopés
Même le pape Jean Paul II se dopait
Mais pas autant que Lance Armstrong
Même les policiers sont dopés
Même les avocats sont dopés
Même le grand Jacques Chirac est dopé
Et moi même, j’suis dopé
Au trac, quand j’monte sur scène…
J’suis speedé, speedé, speedé
Vraiment speedé, speedé, speedé
Speed.
Faut pas jouer avec la coco,
Faut pas déconner avec la blanche,
Mis à part ça, on peut s’amuser
Et abuser nos sens…
Même les militaires sont dopés,
Même les fins lettrés sont dopés,
Même les footballeurs sont dopés,
Et pas seulement aux amphets
En fait,
refrain :
On est tous dopés
OHE OHE OHO,
Par la vie
Par la mort
Par tous nos échecs
On est tous dopés,
Au café
A l’amour
Ou à la branlette
On est tous dopés,
A l’orgueil
Aux rencontres
Et bien sûr au stress,
On est tous dopés,
OHE OHE OHO,
On est tous dopés
OHE OHE OHO,
Et vous Madame ?
A quoi vous l’êtes ?
Allez, dites le nous…vous êtes bien timide.
Personnellement, j’aime les femmes timides.
Souvent, ce sont de sacrées…
Enfin, vous me répondrez plus tard quand on sera seuls.
Ah, vous n’êtes pas libre ce soir.
Bon ben demain alors. Je vous laisse ma carte.
Et vous Monsieur ?
A quoi vous l’êtes ?
Dopé, j’entends…
Allez dites le nous…vous êtes bien cachotier.
C’est parce que votre " légitime " est là…
L’autre soir où vous êtes venus avec votre maîtresse,
Vous étiez moins réservé…
Même les fonctionnaires sont dopés,
Même les boulangers sont dopés,
Même les rentiers sont dopés,
Et les chômeurs idem.
Même les curés sont dopés
Même les putains sont dopées
Même les philosophes sont dopés
Et même ce bon Richard Virenque
En manque ?
On est tous dopés
Par l’argent,
Le succès
Et bien sûr le sexe
On est tous dopés
A l’alcool
Aux médocs
Ou à la cigarette
On est tous drogués
Aux infos,
Au cancans,
Et puis aux starlettes.
Aux endorphines
Quand on court.
A la morphine
Quand on crêve
Aux hormones dites
Sexuelles
Qu’à des choses très " naturelles ".
On est tous drogués,
OHE OHE OHO
On est tous drogués,
OHE OHE OHO
Et vous Madame ?
A quoi vous l’êtes ?
Et vous Monsieur ?
A quoi vous l’êtes ?
On est tous speedés
Speed et speed et speed et speed et speed,
Speed !
Speedés
Speed et speed et speed et speed et speed,
Speed !
21:17 Publié dans AU PROGRAMME DE TZJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chanson