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jeudi, 27 novembre 2008

Mendiants : TZJ avait tiré la sonnette d'alarme

Comme tous les ans, nous y voilà...

 

cf. le post de janvier 2007 sur cette triste question :

 

dimanche, 14 janvier 2007

Solidarité ?

On attendra le grand froid,

L'hiver venu

Pour penser aux va-nus pieds

Aux gens des rues,

Tous ceux qui ont pour seul plafond

Le ciel étoilé

Tous ceux qui se gèlent sous les ponts

Par moins dix degrés

Ils peuvent toujours crever

Le restant de l'année.

 

On ouvrira le métro

Pour accueillir

Tous ceux qui n'ont pas de toit

Pour dormir.

Mais d'un hiver à l'autre

Il y en a bien peu

Pour s'occuper

Du sort des malheureux

Qui nous émeut dans le vent glacé

La solidarité joue une seule fois l'année

 

Ceux qui condamnent la misère

Dans leurs discours

Ils bronzeront sur la côte

Aux beaux jours.

Dès le printemps venu

Beaucoup oublient leurs scrupules

Ils détournent les yeux et retournent

Dans leur bulle

La charité , chez eux, s'achève le 1er mai

 

"On donne bien assez d'argent

Via les impôts

Si on devait donner plus

C'est nous qui finirions clodos..."

Alors, offrir le gîte et le couvert ?

Vous n'y pensez pas...

Il est bien loin le temps jadis

Lorsque régnait la loi

De l'hospitalité

L'obligation sacrée.

 

Et pourtant,

Nul n'est censé ignorer la loi

L'hospitalité, tu sais, c'est la loi

Nul n'est censé ignorer le droit

Assister son prochain

Tu sais que c'est le droit.

dimanche, 16 novembre 2008

L'islam putéolien

Bien sûr, ça fait du bruit

Bien sûr, ça prend du temps.

On discute, on palabre

Et on s'engueule aussi

Mais c'est plein des douceurs

Et du charme de l'Orient...

L'islam putéolien

C'est bon comme les gazelles

Dont je savoure les cornes;

L'islam putéolien

C'est pur sucre,

Mais surtout...

 

C'est pure fraternité.

 

lundi, 10 novembre 2008

14-18 : quelle mémoire garder ? INTRO

 

Avec la perspective du 11 novembre, et autour des intenses commémorations qui se préparent, nous voyons  se profiler une vague mémorielle de grande ampleur qui submergera inévitablement les médias (et Verdun et la tranchée des baïonnettes et la Voie Sacrée et Pétain et l'horreur des tranchées et la nation en guerre et, inévitablement, l'héroïsme et de façon sous-jacente le patriotisme), mais ce tsunami ne doit pas masquer la problématique fondamentale que pose un épisode guerrier qui reste à ce jour sans précédent dans l'histoire de l'humanité.

Pour l'illustrer en quelques mots, et avant d'alimenter au cours de ce mois la discussion sur ce blog, il convient d'énoncer que le 11 novembre ne devrait en aucun cas apparaître comme la célébration d'une victoire - sauf à la considérer comme la victoire de la paix sur la guerre - car la première guerre mondiale scelle, au premier chef, la défaite totale et délirante de la conscience des Lumières, la défaite de tous les protagonistes, celle des morts cela va sans dire, et, au-delà des morts, des survivants et de leurs descendance qui allaient remettre ça quelques années plus tard.

Plus grand massacre de l'histoire de France, la guerre 14-18 est le préambule tragique qui rendra intellectuellement possible tous les crimes de masse, tous les génocides qui auront cours pendant le sanguinaire XXème siècle.

Ne nous y trompons pas, c'est ce qui doit être claironné, martelé voire asséné, au premier abord.

J'y reviens très prochainement avec une analyse en profondeur.

A bientôt donc sur TZJ, le blog qui informe avec l'idée de ne pas déformer.